Face à la triple épidémie Covid-grippe-bronchiolite, le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (COVARS) recommande « d'amplifier le plus rapidement possible » les gestes barrières et la vaccination sans se prononcer pour ou contre une obligation de port du masque dans les lieux clos.
À l’instar de François Braun, le COVARS veut encourager les Français à porter le masque dans les lieux clos mais se refuse à demander l'application de mesures coercitives. C'est en substance ce qu'indique l'avis remis au ministère de la Santé ce 19 décembre par l'instance qui a succédé au Conseil scientifique.
Le COVARS observe premièrement le « très faible niveau du port du masque dans les transports en commun et autres lieux clos » et précise que « le bénéfice » d'un port généralisé dans de tels lieux « porterait sur les trois épidémies en cours (Covid, grippe, bronchiolite) ». Néanmoins, le comité ne tranche pas pour ou contre l'obligation de port du masque, notamment en raison de certains arguments, en particulier « la perception de la limitation des libertés individuelles ». Il recommande simplement de « renforcer l'accessibilité et la mise à disposition à titre gratuit des masques dans tous les lieux où ils sont nécessaires » et d'en « limiter le coût (en assurant) la distribution à toutes les personnes souhaitant y avoir recours ».
Compte tenu de la situation actuelle et de la triple épidémie que nous connaissons en ce moment, le COVARS appelle par ailleurs à intensifier la vaccination contre le Covid et la grippe, avec « une communication incitative et transparente destinée à la population générale et un renforcement de la communication destinée aux soignants sur les bénéfices et les limites des rappels vaccinaux ». L'instance plaide aussi pour la mise en place d'actions fortes et rapides vers certaines populations ainsi que la réouverture de centres spécifiques.
Enfin, à l'approche des fêtes de fin d'année, le COVARS veut encourager le recours aux autotests afin de « renforcer le niveau d’appropriation de la gestion du risque par les Français ».
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires