Outre un arrêté qui autorise, depuis samedi, de manière « temporaire et exceptionnelle » le déconditionnement des boîtes de certains autotests, la Direction générale de la santé (DGS) livre ses recommandations pour « optimiser la volumétrie des autotests dispensés ».
La décision de délivrer deux autotests pris en charge par l’assurance-maladie aux personnes vaccinées cas contacts et aux moins de 12 ans a pris les pharmacies de cours. Si la plupart d’entre elles ont réussi à s’approvisionner en amont, beaucoup n’avaient pas anticipé cette nouvelle mission et l’obligation de délivrer les autotests par deux. Que faire alors avec les boîtes de 5 ou de 10 autotests en stock ? Dans un premier temps, le déconditionnement n’étant pas autorisé, les autorités ont indiqué que les pharmaciens pouvaient, de manière transitoire, délivrer (et facturer) le conditionnement disponible, dans la limite d’une boîte de 5 autotests pour une personne, et ce jusqu’au 21 janvier. Mais depuis samedi, par le biais d’un arrêté paru le jour même, les pharmaciens sont autorisés à déconditionner les boîtes d’autotests de manière « temporaire et exceptionnelle ».
Attention ! Le déconditionnement est réservé aux seuls autotests incluant des tubes individuels préremplis de tampon d’extraction. Il n’est pas possible de déconditionner les autotests incluant, pour une seule boîte, un flacon de tampon d’extraction utilisable pour la réalisation de plusieurs tests. Après déconditionnement, le pharmacien dispose soit d’un sachet individuel qui contient le dispositif de détection emballé individuellement, le tube contenant le tampon d'extraction et le bouchon canule approprié, l’écouvillon stérile et le mode d'emploi (et autre guide prévu par le fabricant, le cas échéant), soit ces différents éléments ne sont pas réunis dans un sachet individuel et c’est au pharmacien de les rassembler dans un sachet. Doit y figurer le numéro de lot (identique à celui qui figure sur la boîte), les noms du test et du fabricant.
Cette autorisation temporaire de déconditionnement est l’une des options mises en avant par la DGS pour « optimiser la volumétrie des autotests dispensés ». Elle préconise également de « privilégier les conditionnements individuels ou par deux, notamment les solutions de conditionnement unitaire transitoire (sachet plastique comprenant toutes les informations de traçabilité et d’information nécessaire), dont le principe a été validé par l’ANSM », ainsi que de « mutualiser les prescriptions ». Par exemple, à deux personnes du même foyer bénéficiant de cette délivrance d’autotests, il est possible de délivrer une boîte de 5.
La DGS rappelle enfin qu’un autotest positif doit être confirmé par un test PCR ou antigénique, et que les tests antigéniques positifs ne doivent plus faire l’objet d’une confirmation par PCR.
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