Durant la semaine du 15 au 21 août 2022, seulement 737 000 tests RT-PCR et antigéniques ont été réalisés en France. Soit une baisse de 170 600 tests par rapport à la semaine précédente, qui affichait déjà le plus bas niveau enregistré depuis près de 2 ans.
Sur les 737 000 tests effectués la semaine dernière, 45,3 % sont des tests antigéniques (TAG), selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES). Une proportion en légère baisse par rapport à la semaine précédente, où ils représentaient 47,3 % des dépistages réalisés.
La diminution du nombre de tests réalisés s'observe dans toutes les catégories d'âge. Les variations de volumes sont les plus importantes auprès des 16-25 ans (-25 %) et des 26-40 ans (-23 %). La baisse est la plus faible auprès des plus de 75 ans (-10 %).
La DREES note aussi de « fortes variations de la proportion de tests antigéniques dans l’ensemble des tests selon l’âge et le département ». Ainsi, les tests antigéniques représentent 56,2 % des tests chez les 16-25 contre 24,6 % chez les plus de 75 ans. Ils représentent également 86,9 % des tests réalisés en Guadeloupe et 70,3 % de ceux réalisés en Martinique, contre seulement 24,9 % dans les Ardennes et 28 % dans la Sarthe.
La DREES se félicite d'observer, comme les semaines précédentes, « des délais de validation stables », avec 99 % des tests validés le jour où le lendemain du prélèvement.
Le nombre de tests RT-PCR salivaires est quant à lui passé sous la barre des 7 000 (6 686 tests entre le 15 et le 21 août), dont plus de la moitié réalisée sur des enfants de 11 ans ou moins.
Cette chute drastique des tests dans leur globalité s'explique par le recul de l'épidémie en France. Ainsi, selon les chiffres de Santé publique France (SPF), par rapport à la semaine précédente, les cas ont baissé de 40,4 %, les passages aux urgences de 42,8 %, les hospitalisations de 20,9 %, les admissions en soins critiques de 19,8 % et le nombre de décès a chuté de 29,1 % (pour un total de 153 762 décès depuis le début de l'épidémie).
Malgré cette bonne tendance, le ministre de la Santé François Braun a annoncé, en début de semaine, l'organisation d'une nouvelle campagne de vaccination cet automne, en anticipation d'un nouveau rebond épidémique après l'été.
A la Une
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Médication familiale
Baisses des prescriptions : le conseil du pharmacien prend le relais
Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens
Retraite des pharmaciens : des réformes douloureuses mais nécessaires