Le pic épidémique de la seconde vague de Covid-19 a vraisemblablement été franchi en France, selon l'agence sanitaire Santé publique France, qui appelle toutefois à maintenir les mesures de prévention.
« Même si les indicateurs restent à des niveaux élevés, leur observation suggère que le pic épidémique de la seconde vague a été franchi », indique Santé Publique France lors de la publication de son point épidémiologique hebdomadaire.
Derniers chiffres en date, pour la semaine du 9 au 15 novembre, on observe une baisse simultanée du nombre de nouveaux cas de contamination confirmés (-40 %), des hospitalisations (-13 %) et des admissions en réanimation (-9 %).
Le nombre de morts, lui, semble se stabiliser pour la première fois après plusieurs semaines d'augmentation : il s'est élevé à 3 756 pour la semaine du 9 au 15 novembre, contre 3 817 la précédente.
Cependant, « si le pic des nouvelles infections a vraisemblablement été franchi, il est trop tôt pour dire que c'est également le cas de celui des hospitalisations et de celui des décès », a souligné Daniel Lévy-Bruhl (Santé publique France). Mais cela devrait venir : en effet, ces trois pics « ne sont pas synchrones et sont décalés dans le temps », avance Daniel Lévy-Bruhl, puisqu'environ deux semaines séparent l'infection d'une personne et son éventuelle hospitalisation.
Malgré ces améliorations, « le maintien des mesures de prévention reste d'actualité », insiste Santé publique France : « Ces résultats encourageants ne doivent pas faire oublier qu'en attendant les traitements et les vaccins, les seuls moyens pour freiner l'épidémie et réduire son impact sur le système de soins et la mortalité demeurent l'adoption des mesures de prévention individuelles, associées aux mesures collectives ».
Jeudi soir, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait déjà prévenu que le confinement n'était pas terminé et qu'il n'était « pas d'actualité de déconfiner le pays », malgré l'amélioration des indicateurs.
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