Président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc veut de nouveau vendre des autotests Covid dans les magasins de son enseigne. Aura-t-il gain de cause, comme l'an dernier ?
L'hiver dernier, la GMS obtenait le droit de vendre des autotests Covid, au grand dam de la profession. Une autorisation provisoire, qui a pris fin le 31 janvier. Depuis, les autotests sont revenus dans le giron des officinaux. Alors que la demande en tests augmente depuis le début du mois, à cause de la situation épidémique et de la proximité avec les fêtes de fin d'année, l'appétit de la grande distribution pour ces tests rapides de détection du SARS-CoV-2 semble être de retour. Invité ce 20 décembre sur « CNews », Michel-Edouard Leclerc l'a affirmé haut et fort, il veut de nouveau voir des autotests dans les rayons des hypermarchés de son enseigne, comme l'année dernière. « On nous en a retiré le droit pour les mettre en vente exclusive en pharmacie où ils étaient plus chers. Et aujourd’hui, alors qu’on va avoir des formes larvaires de Covid, nous n’avons plus le droit de les vendre », déplore le patron des magasins Leclerc.
« MEL » en est persuadé, nul besoin d'un pharmacien pour vendre un autotest Covid. « Les collaborateurs de la grande distribution, y compris nos diplômés de pharmacie dans nos parapharmacies, sont tout à fait capables de vendre des autotests. Ne nous enfermez pas dans des règles corporatistes : nous pouvons faire le job et à moins cher ! », s'est-il écrié sur la chaîne d'information en continu. Les pharmaciens sont prévenus…
Rémunération sur objectifs de santé publique
Antibiotiques, génériques, biosimilaires… : les médecins tendent à maîtriser leurs prescriptions
Substitution
Des groupes de médicaments hybrides, enfin
Entretien avec la délégation générale des entreprises
À Bercy, la FSPF obtient des garanties, mais tous les dangers ne sont pas écartés
Vaccination antigrippale
Retrait d’Efluelda : le problème, c’est son prix