La campagne lancée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) pour sensibiliser les Français sur les menaces qui planent sur le réseau officinal a trouvé un écho du côté des élus.
En février dernier, la FSPF décide d’alerter le grand public et les élus sur les risques de voir apparaître des déserts pharmaceutiques. Le syndicat lance alors une campagne d’affichage dans les officines sous le slogan « En France, 1 pharmacie sur 2 va mourir » (voir notre article « abonné »). Parallèlement, la FSPF demande à ses adhérents d’écrire à leurs maires, sénateurs et députés pour leur faire part des menaces qui pèsent sur le réseau officinal. Et les élus semblent y être réceptifs. « Au lendemain du lancement de cette campagne, de nombreux élus nous ont exprimé leurs vives inquiétudes quant à l’avenir de la pharmacie d’officine et par conséquent l’accès aux soins de la population, indique le syndicat présidé par Philippe Gaertner. Parce que certains voient leurs médecins partir, leurs commerces de proximité s’éteindre, et peut-être demain leur pharmacie mourir, ces élus ont tenu à apporter leur soutien à la profession pour le maintien du maillage officinal. »
Quoi qu’il en soit, la bataille est loin d’être gagnée et la FSPF appelle à la poursuite de la mobilisation auprès de la population. « Quelle que soit la quantité de rapports, d’auditions, la profession se battra pour le maintien d’une offre pharmaceutique de proximité au service des patients », assure-t-elle.
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