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Les Français critiquent le système de santé, mais apprécient ses professionnels

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Publié le 03/11/2023
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Crédit photo : GARO/PHANIE

Si 58 % des Français pensent que le système de santé fonctionne mal, ils sont 90 % à avoir une bonne image des pharmaciens et des autres professionnels de santé, selon une enquête Elabe pour le magazine « Les Échos » et l'Institut Montaigne publiée jeudi 2 novembre.

L'enquête d'Elabe a été réalisée auprès de 1 001 Français entre le 30 au 31 octobre 2023. Alors que la santé représente la priorité de cette rentrée pour 83 % des Français, ils sont 58 % à considérer que le système de santé fonctionne mal (dont 38 % assez mal et 20 % très mal). À l’inverse, 42 % estiment qu’il fonctionne bien, (dont 38 % assez bien et 4 % très bien).

Une critique liée au fait que 47 % des sondés déclarent avoir « un accès compliqué, long ou partiel » aux services de santé (dont 57 % en petite agglomération et dans les communes rurales) et que 29 % d'entre eux ont été confrontés à une pénurie de médicaments ces derniers mois. A contrario, 43 % des Français déclarent avoir un accès facile et rapide à tout ce dont ils ont besoin.

Malgré ces inquiétudes et déconvenues, les Français continuent d'avoir une excellente image des professionnels de santé : ils sont 90 % à avoir une bonne image (dont 37 % une très bonne image) des pharmaciens, ex aequo avec les médecins généralistes, mais derrière les sages-femmes et infirmiers (respectivement 96 % et 95 % d'opinions favorables). Un plébiscite partagé par toutes les tranches d'âges, les professions et les électorats. Les officinaux sont particulièrement appréciés par les plus de 65 ans et les habitants des communes rurales, avec 95 % d'opinions positives de la part de ces deux catégories.

Une appréciation qui se traduit par un soutien envers les professionnels de santé : ainsi, 64 % des sondés jugent légitime la demande des médecins généralistes d’augmenter le prix de la consultation de 5 euros. Vis-à-vis de la hausse des franchises médicales, ils sont 63 % à être opposés et 37 % à y être favorables, des proportions similaires à celles de notre sondage sur le sujet.


Source : lequotidiendupharmacien.fr