La Première ministre confirme que les cigarettes électroniques jetables (ou puffs) seront prochainement bannies. Une annonce qui avait été faite dès le mois de mai par l’ancien ministre de la Santé, François Braun. En revanche, Élisabeth Borne ne prévoit pas de nouvelle hausse du prix du tabac l’an prochain.
Invitée hier de l’émission « Focus dimanche » sur RTL, la Première ministre, Élisabeth Borne, a été interrogée sur une éventuelle hausse du paquet de tabac à 12 euros. Elle répond que le gouvernement ne prévoit pas d’augmenter la fiscalité du tabac en 2024, rappelant que celle-ci a fait l’objet d’une hausse cette année. « Cela ne veut pas dire que l’on n’est pas très vigilant sur la consommation du tabac », souffle-t-elle, déplorant qu’elle soit « repartie à la hausse » et qu’elle cause chaque année 75 000 morts en France.
Un nouveau plan de lutte contre le tabagisme pour la période 2023-2028 doit être présenté prochainement et comprendra notamment l’interdiction des cigarettes électroniques jetables, dites « puffs », introduites en France en 2021. Un bannissement qui avait déjà été annoncé en mai 2023 par l’ancien ministre de la Santé, François Braun, en réponse à la tribune publiée dans « Le Monde » par un collectif de médecins, tabacologues et défenseurs de l’environnement. Les puffs, souligne encore la Première ministre, elle-même utilisatrice de la cigarette électronique, « donnent de mauvaises habitudes aux jeunes. On peut dire que ce n’est pas de la nicotine, mais c’est un réflexe et un geste auquel les jeunes s’habituent. C’est comme ça qu’ils vont vers le tabagisme ».
Ce plan tabac devrait aussi prévoir la prescription de substituts nicotiniques, voire de cigarettes électroniques, par le pharmacien. Une évolution demandée de longue date par la profession, alors que cette prescription a été élargie en 2016 aux chirurgiens-dentistes, infirmiers, médecins du travail et masseurs-kinésithérapeutes, en sus des médecins et sages-femmes.
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