Du 8 au 14 novembre, près de 2,1 millions de tests PCR et antigéniques ont été validés par des professionnels de santé. Un chiffre en augmentation de 286 100 tests par rapport à la semaine précédente (1,8 million de tests), alors que la tendance était à la baisse depuis fin août.
Sur ces 2,1 millions de tests, 52,8 % sont des tests antigéniques, selon les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES). Une proportion légèrement en recul par rapport à la semaine dernière, où ils représentaient 56,6 % des tests effectués.
Cette baisse proportionnelle globale des tests antigéniques s’explique par le fait que chez les moins de 16 ans, la majorité des tests validés sont des tests PCR salivaires, qui sont effectués en milieu scolaire. Or, la semaine précédente (du 1er au 7 novembre) étant une semaine de vacances, on a donc vu auprès des moins de 16 ans une baisse des tests PCR, et une augmentation proportionnelle des tests antigéniques. La semaine du 8 au 14 novembre étant la fin des congés, le nombre de tests antigéniques dans cette tranche d'âge est revenu à son niveau pré-vacances scolaires.
Sur ce sujet, la DREES précise dans son rapport que, « du fait de la montée en charge progressive de la saisie des tests antigéniques, le nombre de tests antigéniques dans SI-DEP est sous-estimé jusqu’à fin novembre ». En effet, avant cette date, les résultats positifs associés étaient intégrés directement dans Contact Covid afin de permettre le dispositif de contact tracing.
La DREES note également que le nombre de tests validés du 8 novembre au 14 novembre 2021 est en hausse pour l’ensemble des tranches d’âge, en particulier chez les moins de 15 ans et les 41-65 ans.
Au total, entre le 1er mars 2020 et le 14 novembre 2021, ce sont 167,6 millions de tests (104,9 millions de tests PCR et 62,7 millions de tests antigéniques) qui ont été validés par un professionnel de santé.
Comme l’avait rappelé le ministère de la Santé, la fin du remboursement systématique des tests (annoncé le 12 juillet et appliqué à la mi-octobre) a entraîné une baisse significative de ces derniers, notamment auprès des non vaccinés asymptomatiques qui doivent désormais payer leurs tests « de confort ».
Plusieurs personnalités politiques, dont Jean-Luc Mélenchon, appellent d'ailleurs le gouvernement à remettre en place la gratuité des tests afin de mieux identifier les porteurs asymptomatiques du Covid.
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