LES QUELQUE 1 233 pharmacies fantômes relevées dans le rapport n° 1525 de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) ont disparu. Suite à l’intervention du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), les erreurs parues dans cette publication de décembre 2014, intitulée « Les pharmacies depuis 2000, mutations d’un secteur très réglementé », ont en effet été rectifiées.
Le CNOP avait immédiatement démenti les effectifs avancés par les statisticiens, qui faisaient état de 24 000 pharmacies en 2012. Or la profession ne comptait à cette date que 21 939 pharmacies en métropole et 628 en Outre-Mer, soit au total 22 567 officines. « Les 1 233 pharmacies supplémentaires que décompte l’INSEE seraient-elles tenues par des titulaires tout aussi fantômes ? », s’interrogeait alors l’instance ordinale.
Veillant à ce que ces données utilisées en politique de santé publique ne portent pas préjudice à la profession, Isabelle Adenot, présidente du CNOP, avait déploré « ces difficultés statistiques, erreurs, approximations ou interprétations qui altèrent la compréhension du public et des décideurs ».
Message reçu par l’INSEE qui annonce une nouvelle édition « légèrement révisée en avril 2015 pour mieux préciser le mode de décompte retenu dans l’étude ». Toutefois les statisticiens justifient leurs erreurs passées en exposant que « le nombre de pharmacies n’est pas mesuré à une date donnée mais en moyenne sur l’année ». Des astérisques signalent les modifications au document initial.
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