Les représentants de l’assurance-maladie et ceux des trois syndicats d’officinaux avaient rendez-vous aujourd’hui pour discuter de l’évolution des modalités de calcul de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) pour la substitution générique. Si la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) n’a rien contre les nouveaux mécanismes envisagés par l’assurance-maladie, le syndicat estime toutefois que les curseurs présentés ne sont pas bons. Et au final, craint son vice-président, Philippe Besset, l’enveloppe globale octroyée à la ROSP générique diminuerait de près 20 %, passant de 143 millions d’euros en 2014 à 110-120 millions d’euros en 2015. Cerise sur le gâteau, l’assurance-maladie souhaite que les officinaux transmettent aux caisses les numéros RPPS des praticiens hospitaliers. La FSPF refuse que l’on demande un travail supplémentaire en contrepartie d’une rémunération diminuée. D’autant que, rappelle Philippe Besset, la ROSP générique constitue un des éléments de compensation mis en œuvre pour soutenir le réseau officinal face aux mesures d’économies contenues dans les lois de financement de la Sécurité sociale. Baisser le montant de la ROSP reviendrait à appliquer un nouveau plan d’économies à l’officine, estime Philippe Besset.
Montant de la ROSP générique 2015 : la FSPF s’oppose à la baisse envisagée
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Publié le 17/09/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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