Malgré les avis favorables des autorités sanitaires à l’allongement du délai entre la primovaccination et le rappel avec le vaccin de Pfizer et BioNTech contre le Covid-19, le gouvernement fait le choix de ne pas espacer davantage l’administration des deux doses. Selon le ministre de la santé, Olivier Véran, la 2e dose doit continuer à être injectée entre 21 et 28 jours après la première. Un choix prudent qui repose notamment sur la faiblesse des connaissances scientifiques quant à la protection du vaccin selon un autre schéma vaccinal que celui évalué lors des essais cliniques, en particulier sur la protection conférée entre les deux doses à des personnes fragiles dont le système immunitaire n’est pas optimal. Face à une maladie nouvelle et un vaccin utilisant une technologie tout aussi nouvelle, et la crainte d’une incompréhension et d’une désorganisation en cas de changement de calendrier vaccinal, la France s’aligne sur le choix de la plupart des pays (à l’exception de la Grande-Bretagne, du Danemark et du Québec).
Vaccin Comirnaty
Pas d’espacement des doses
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Publié le 29/01/2021
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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