À la veille du début des premières épreuves et à trois jours de la cérémonie d’ouverture, le ministre délégué chargé de la Santé a été interrogé sur un risque d’augmentation du nombre de cas de Covid-19 pendant les Jeux Olympiques. Sur « Franceinfo », Frédéric Valletoux a écarté le risque de voir « un gros cluster » apparaître durant la quinzaine.
Alors qu’une recrudescence du nombre de cas de Covid-19 a été observée au printemps, d’aucuns s’inquiètent d’une possible dégradation de la situation durant les Jeux Olympiques, en particulier en Île-de-France, où se concentreront environ 80 % des épreuves. Ce risque de voir un cluster géant se former préoccupe notamment Yorick Berger, titulaire à Paris et membre du bureau de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Il s’en est ému dans un article publié par « actu.fr ». « Qui dit brassage, dit augmentation des risques », estime-t-il, appelant chacun à mieux respecter les gestes barrières. « La situation pourrait être compliquée à Paris ou en Seine-Saint-Denis, avec le village olympique », pense également Béatrice Clairaz, co-présidente de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO) dans les Hauts-de-Seine, toujours auprès du site « actu.fr ». Elle souligne au passage que les officinaux ont renforcé leurs stocks d’autotests et de tests antigéniques pour faire face à une hausse de la demande.
Le Covid-19 risque-t-il de voler la vedette aux athlètes pendant les JO ? Si le Covid-19 « est là », comme il le concède, Frédéric Valletoux réfute en revanche la possibilité d’une explosion des contaminations entre le 26 juillet et le 11 août. « Il n’y a pas un gros risque de cluster (…) On a vu un léger pic de Covid fin mai-début juin, loin de ce qu’on a connu les années précédentes. Depuis, il y a une décélération. Néanmoins, le Covid est toujours là, comme on l’a vu pendant le Tour de France ». Achevée ce dimanche à Nice, la Grande Boucle a en effet vu nombre de coureurs tomber malades et des mesures de protection, comme le port du masque, être imposées en cours d’épreuve. « On est à des niveaux très faibles, insiste tout de même le ministre, Des précautions sont prises mais vu le niveau très bas de circulation du Covid, elles sont laissées à la libre appréciation de l’organisateur ».
Frédéric Valletoux s’est aussi voulu rassurant concernant d’autres risques sanitaires qui pèsent sur ces JO, notamment pour la dengue ou la coqueluche. « On est à des niveaux de circulation de ces infections qui sont là encore très basses mais elles sont surveillées. On est vigilant au moindre mouvement ». Globalement, le ministre délégué à la Santé estime que le pays et ses services de santé sont prêts à accueillir l’évènement et les quinze millions de visiteurs attendus. « L’équipe de France des soignants est prête », résume-t-il.
Dispensation du médicament
Tramadol et codéine sur ordonnance sécurisée : mesure reportée !
Formation continue
Transmission automatique des actions de DPC : les démarches à faire avant le 30 novembre
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine