Aucune décision officielle n’a encore été prise, mais le ministre de la Santé a annoncé ce matin une possible ouverture de la vaccination des 5-11 ans « d’ici à la fin décembre », d’abord pour les enfants à risque de Covid grave, puis probablement à tous les enfants début janvier.
Suivant le dernier avis de la Haute Autorité de santé (HAS), le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué ce matin sur « France Info » que la vaccination contre le Covid-19 des enfants de 5-11 ans à risque pourrait s’ouvrir « entre mi et fin décembre », dès lors que la France aura reçu les doses du vaccin Pfizer-BioNTech adapté à cette classe d’âge. L’arrivée de ces doses pédiatriques (à 10 µg) a été annoncée à partir du 13 décembre, selon la Commission européenne. Il faudra d’abord que la France réceptionne les doses qui lui seront allouées avant de les conditionner et de les livrer aux vaccinateurs, soit un début de vaccination envisagée « d’ici à la fin décembre ».
Concernant les enfants de 5 à 11 ans ne présentant pas de risque de formes graves, le ministre rappelle que « la Haute Autorité de santé ne s’est pas encore prononcée ». Mais « si la balance bénéfices-risques est positive », la vaccination leur sera ouverte « probablement au début du mois de janvier de façon progressive et facultative ». Bien que cette annonce ne s’appuie pas encore sur une décision formelle des autorités, Olivier Véran ne voit « pas de raison de ne pas le faire », dès lors que l’efficacité et la sécurité des vaccins seront validées par la HAS.
Des annonces faites alors qu’il était interrogé sur l’explosion du taux d’incidence chez les 6-10 ans, désormais à 750 pour 100 000 habitants, soit plus du double de ce qui est observé en population générale. Logique, selon le ministre, puisque « les enfants ne peuvent pas aujourd’hui être vaccinés alors que le vaccin réduit par 4 ou 5 le risque de se contaminer ». Les enfants faisant peu de formes graves, la vaccination vise donc en priorité les plus fragiles, puis s’étendra à tous les enfants dans une stratégie de cocooning puisque « limiter la propagation du virus, y compris dans les populations qui ne font pas de formes symptomatiques, permet d’éviter la diffusion vers les populations plus fragiles ».
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