Un service sanitaire obligatoire, d’une durée de 3 mois, sera intégré dès la rentrée pour 47 000 étudiants en santé, dont les étudiants en pharmacie.
C'est confirmé : le service sanitaire sera intégré à la formation de 47 000 étudiants en études de santé (pharmacie, médecine, odontologie, maïeutique, kinésithérapie, soins infirmiers), comme l'ont annoncé ce lundi 26 février les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur. Ensuite, en 2019, le service sanitaire sera généralisé à toutes les formations en santé (ergothérapie, orthophonie, etc.). « L’objectif est de garantir la compétence de tous les professionnels de santé à mener des actions de prévention et de promotion de la santé auprès de tous les publics », indiquent les autorités gouvernementales.
Durant ce service sanitaire, les étudiants de santé iront, par exemple, dans les collèges pour sensibiliser les jeunes aux dangers du tabac, dans les universités pour alerter les étudiants sur les dangers de l’abus d’alcool, ou aborder les enjeux sanitaires autour de la sexualité. D’autres pourront se rendre dans les EHPAD, dans les établissements médico-sociaux, et aborder les thématiques autour de la sédentarité, de la nutrition…
En pratique, le service sanitaire se présentera sous forme d'un module de 3 mois et sera obligatoire pour l'obtention du diplôme. Il comportera plusieurs temps : un temps de formation spécifique, un temps d’intervention et un temps de débriefing et d’évaluation. Il se fera de manière continue ou discontinue, en deuxième, troisième, quatrième, voire cinquième année d’études selon les cursus.
A la Une
Baisses de prix sur les pansements hydrocellulaires, et ce n’est pas fini
L’USPO appelle les autorités à réagir
Un mauvais départ pour la campagne vaccinale contre la grippe
Autour de l’ordonnance
Les RGO du nourrisson et les IPP
Saga des marques
Même, tout un univers du soin spécifique en un mot