Près de 7,3 millions de Français ont téléchargé l’application TousAntiCovid, soit un peu plus de 10 % de la population. Le gouvernement vise au moins 15 millions de téléchargements et développe de nouvelles fonctionnalités, notamment autour du QR code généré avec l’attestation de déplacement dérogatoire désormais intégrée à l’appli.
La 2e version de l’application de recherche de contacts Covid, développée par le gouvernement et lancée le 22 octobre dernier, comptait hier près de 7,3 millions d’activations, dont 4,5 millions les dix derniers jours. Une meilleure adhésion qui doit se poursuivre, explique Cédric O, secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques. Selon lui, 15 millions de téléchargements d’ici un mois sont nécessaires pour « nous donner une chance de plus de réussir la sortie du confinement ».
Actuellement, plus de 500 personnes par jour sont notifiées cas contact par l’application. Lundi soir, 30 000 personnes s’étaient déclarées positives au SARS-CoV-2 dans l’application et plus de 4 200 personnes ont été notifiées cas contact. Pour le ministre de la Santé Olivier Véran et pour Cédric O, ces données confirment « le potentiel d’une large diffusion de l’application pour freiner la propagation » du Covid-19.
L’application donne désormais à ses utilisateurs des informations sur l’évolution de l’épidémie, informations qui vont encore être complétées, notamment par des données par département et par le nombre de lits de réanimation disponibles. Surtout, elle intègre désormais un accès à l’attestation de déplacement dérogatoire qui « peut être générée directement, même sans connexion », souligne Cédric O. De plus, « les données de contact peuvent être optionnellement enregistrées dans le téléphone afin d’éviter une re-saisie systématique à chaque nouvelle attestation. Ces données peuvent être supprimées par l’utilisateur, elles sont uniquement stockées sur le téléphone et ne font l’objet d’aucun traitement ».
Le QR code de l’attestation est stocké dans l’appli. Or son utilisation est amenée à évoluer. Il devrait ainsi constituer une « alternative technique au cahier de rappel » déjà obligatoire dans les restaurants en zone d’alerte maximale. Reste à savoir selon quelles modalités. Certains pays comme la Chine imposent déjà de scanner un QR code à l’entrée de certains lieux publics.
Avec l'AFP.
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