Le ministère de la Santé a présenté hier soir ses nouvelles prévisions en termes de vaccination contre le Covid-19 pour le mois de février. Un calendrier revu à la baisse en raison des livraisons de vaccins moins importantes que prévu par Pfizer-BioNTech et Moderna. Ce ralentissement ne prend pour l’instant pas en compte les promesses de livraison d’AstraZeneca.
En février, le ministère de la Santé table sur 1 million de premières injections avec l’un des deux vaccins à ARNm, contre plus de 1,4 million réalisées en janvier, qui s’ajouteront aux rappels vaccinaux des personnes ayant reçu la première dose en janvier. Soit un total d’environ 2,5 millions de vaccins qui devraient être injectés en février, un chiffre très inférieur aux 4 millions initialement visés, mais qui prenait aussi en compte l’arrivée potentielle du vaccin AstraZeneca-université d’Oxford. Or AstraZeneca a annoncé qu’il ne livrerait que 4,6 millions de doses à la France d’ici fin mars, soit moitié moins que prévu.
Les rendez-vous pour se faire vacciner en février seront donc limités. Parmi les premières injections prévues en février, « 600 000 correspondent à des rendez-vous d'ores et déjà pris, entre le 1er et le 14 février » et « 400 000 correspondent à de nouveaux rendez-vous entre le 15 et le 28 février, qui seront ouverts d'ici à la fin de la semaine », précise le ministère. Il assure que « l'ensemble de ces rendez-vous seront honorés malgré la baisse des approvisionnements des laboratoires » et rappelle que « la France est confrontée, comme ses partenaires européens, à (…) une réduction des livraisons de vaccins Pfizer (-200 000 doses) intervenue à la fin du mois de janvier, et une réduction des vaccins Moderna prévue pour le mois de février (-25 % des doses) ». Ce qui impacte le nombre d’injections pouvant être programmées : « Environ 5 % des rendez-vous pour une première injection devront être décalés de quelques jours (mais) aucun rendez-vous ne sera annulé. »
De son côté, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, reconnaît que « beaucoup de Français qui souhaiteraient se faire vacciner attendent encore un rendez-vous » et promet « une transparence totale » sur la campagne de vaccination. Il rappelle d’ailleurs que les « données sont progressivement mises en open data et accessibles à tous les Français » dans leur intégralité.
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