Les associations considèrent que les efforts déployés par le gouvernement sont insuffisants et appellent à accélérer la campagne de vaccination contre la variole du singe, ceci en impliquant l'ensemble des pharmacies.
Les associations Act-Up Paris, AIDES, Sidaction ou encore le syndicat des travailleurs du sexe (STRASS) affirment dans un communiqué que « les efforts du ministère de la Santé et de certaines agences régionales de santé ne suffisent pas à ce stade à envisager le contrôle de l'épidémie (de variole du singe) ».
Ces associations réclament une « mobilisation de moyens massifs », sans lesquels « le risque d’une perte de contrôle de l’épidémie est réel », estiment-elles. Pour ce faire, elles souhaitent que la vaccination en pharmacie, expérimentée depuis le 10 août dans cinq officines, soit étendue à l'ensemble du territoire, au plus vite et sans attendre la fin de l'expérimentation (qui doit encore durer pendant une semaine).
En effet, « au rythme actuel, toutes les personnes éligibles seront vaccinées seulement fin décembre, et avec une seule dose », déplorent les associations, qui veulent que le rythme de la vaccination passe de 15 000 personnes par semaine à 37 000 minimum afin que le public cible soit protégé avant fin septembre. Aujourd’hui, environ 30 000 patients seulement ont bénéficié d’une première dose, sachant que la population cible représente 250 000 personnes. À la date du 11 août, plus de 2 600 cas confirmés de variole du singe avaient été recensés en France.
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