Une association défendant l'avenir de sa santé à Vasles, commune rurale des Deux-Sèvres, se bat pour la reprise de la pharmacie du village.
Le collectif « Défense et avenir de la santé à Vasles » (DASV), association créée pour accompagner l'édification de la maison de santé de la commune en 2014, se bat aujourd’hui pour un tout autre projet : la pérennité de la pharmacie de Vasles. En effet, voilà deux ans que Marie-Françoise et Marc Boisard souhaitent prendre leur retraite et céder la pharmacie du village. « Le couple a reçu une vingtaine de candidats à la reprise du commerce. Sans suite », évoque Paul Michenot, président de la DASV dans « La Nouvelle République » du 15 juin.
Pourtant, le village bénéfice d’atouts pour mener à bien une activité officinale : « Avec une population de 1 700 habitants, le village possède une maison de santé ainsi qu'un EHPAD » et « l'activité de la pharmacie est importante et en augmentation », déclare Paul Michenot, président de DASV, sur la radio locale « Radio Gâtine ». De plus, la pharmacie la plus proche se trouve à Ménigoute, soit à 10 km du centre du bourg. Mais la reprise de l'officine se heurte au problème de la pharmacie rurale : « Les jeunes préfèrent travailler en ville, les pharmacies se concentrent dans les zones urbaines, et le milieu rural n’est pas considéré comme dynamique et attrayant », constate Paul Michenot.
Pour conserver la pharmacie du village, la DASV s’est donc mobilisée : l'association a distribué des tracts dans les boîtes à lettres, diffusé d’une vidéo sur les réseaux sociaux, est en contact étroit avec la mairie et, vendredi dernier, elle a tenu une réunion publique. L’objectif est d’informer les Vasléens et de les inciter à communiquer sur ce problème. « Le bouche-à-oreille permettra sans doute de trouver un candidat à la reprise de l’officine », espère Paul Michenot.
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