La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) souhaite que l’économie de l’officine soit abordée par le gouvernement, au même titre que l’économie de l’hôpital va l’être dans le Ségur de la Santé. Le syndicat compte sur le prochain budget de la Sécurité sociale.
Alors que le Ségur de la Santé débute et va se pencher sur les problématiques économiques de l’hôpital, Philippe Besset, président de la FSPF, appelle à ce que l’aspect économique pour les officines ne soit pas oublié.
« Je suis bien conscient que les finances de la nation sont affaiblies, mais cela fait 15 ans que la pharmacie paye les tributs des ONDAM et des PLFSS successifs », s’agace-t-il. Les projets de financement de la Sécurité sociale votés chaque année vont à l’encontre de l’accroissement naturel des dépenses au budget de l’assurance-maladie. « Cet accroissement naturel est d’environ 4 % et chaque année on fixe un accroissement limité à environ 2 %. Comment fait-on ? L’État ne pouvant assumer de ne pas mettre à disposition des Français les soins dont ils ont besoin, cela signifie qu’on va chercher la différence dans les poches des soignants, en ville comme à l’hôpital en restreignant leur rétribution », explique le président de la FSPF.
Un état de fait qu’il veut combattre. Après avoir demandé que les négociations conventionnelles tiennent compte des PLFSS (lire notre article « abonné »), le syndicat réclame que le prochain PLFSS soit « a minima égal à l’accroissement naturel des dépenses » et que s’y ajoute « un rattrapage des années précédentes ».
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