À partir de 2017, les professionnels de santé seront rétribués pour leurs actions de prévention et de dépistage ainsi que pour leur travail de coordination au sein d’équipes de soin dans des structures de soins de proximité. La ministre de la Santé a validé, vendredi dernier, le règlement arbitral qui en définissait les engagements. Elle a élargi la rémunération à « la prise en charge des enfants de moins de 16 ans, en cohérence avec la création du médecin traitant de l’enfant dans la Loi de Santé », portant ainsi à près de 4 millions de patients, le nombre de personnes concernées.
De 600 aujourd’hui le nombre de ces structures (maisons, pôles et centres de santé) devrait passer à 1 000 d’ici à deux ans et concerner 10 000 professionnels. Le montant de leur rémunération devrait atteindre 50 000 euros par an en moyenne. « Cela correspond à ce que nous demandions lors de notre audition par Bertrand Fragonard, (magistrat à la Cour des Comptes, désigné pour arbitre, NDLR). C’est une question de bon sens car cette rémunération qui s’inscrit dans l’évolution des modes de rémunération permettra de renforcer la coordination et ses outils. Elle acte la présence des pharmaciens – devenus incontournables – au sein de ces réseaux », se félicite Gilles Bonnefond, président de l’USPO. Une bonne nouvelle également pour Brigitte Bouzige, pharmacienne et première vice-présidente de la Fédération française des maisons et pôles de Santé. Elle se réjouit ainsi de voir non seulement ces coordinations entre professionnels de santé pérennisées mais aussi de constater que le périmètre du budget attribué n’a pas été modifié par le ministère : « il n’y aura donc pas de pertes pour les structures existantes qui avaient déjà budgétisé. »
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