Ce 25 septembre, la Journée mondiale du pharmacien est le point de départ, en France, de la première édition de la Semaine nationale des métiers de la pharmacie. Une initiative inédite motivée par l'urgence d'assurer la relève et portée par l'ensemble des représentants de la profession : étudiants, Ordre, syndicats, groupements, industriels, répartiteurs et doyens des facultés de pharmacie. « Le Quotidien du pharmacien » s'associe à cette opération en présentant, chaque jour, un pharmacien et les richesses de son exercice. Partenaire de la semaine des métiers de la pharmacie, Thierry Mens, conseiller ordinal et titulaire à Brest, nous ouvre les portes de son officine.
Huit minutes. C'est le temps qui lui a été imparti ce matin à l'antenne de « France Bleu Armorique » pour promouvoir la Semaine des métiers dès la pharmacie. Mais Thierry Mens, titulaire à Brest, qui s'exprimait au nom du conseil régional de l'Ordre (CROP) Bretagne dont il est conseiller départemental pour le Finistère, ne s'est pas arrêté à l'opération portes ouvertes menée par les pharmaciens au niveau national. Au micro, il a expliqué l'ensemble des missions, actuelles et à venir, du pharmacien. Bilan partagé de médication, entretiens pharmaceutiques, mais aussi vaccination, TROD et délivrance d'antibiotiques… Un ensemble d’évolutions qui devrait, selon lui, dépoussiérer l'image encore trop commerciale du pharmacien. Et susciter des vocations parmi les jeunes, plus attirés jusqu'à présent par les professions médicales.
Sur les ondes, Thierry Mens a également évoqué les pénuries de personnels que subit la profession. Même s'il n'y est pas directement confronté parce qu'installé dans la première ville du Finistère, Thierry Mens a parlé au nom de ses confrères qui peinent à recruter, tout particulièrement en Centre-Bretagne. La faculté de pharmacie, située à Rennes, capte dans la capitale régionale l'essentiel des nouveaux diplômés.
Le poster de l'opération est affiché en vitrine de son officine, et toute l'équipe se tient à la disposition des jeunes qui en franchiront le seuil. « Nous sommes attentifs aux demandes de stages des élèves de troisième et des étudiants en LAS. Mais depuis le Covid, l'intérêt semble se tarir. À l’exception de la formation de préparateur qui, depuis l'instauration du DEUST, connaît un regain de demandes », évoque Thierry Mens, qui croit que cette semaine d'information devrait être accompagnée d'une stratégie « d'aller vers ». Une attitude proactive qui consisterait à se rendre auprès des lycéens, dans les établissements scolaires, à la veille de leurs choix sur « Parcoursup ». Une démarche chronophage, mais qui serait certainement bénéfique pour l'avenir de la pharmacie.
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