Dans son intervention hebdomadaire, Philippe Besset, président de la FSPF, a pointé ce midi une baisse des prix des pansements, compresses et autres bandes pour un volume de 50 millions d'euros.
La note s’annonce salée. Plus encore que la baisse des prix de certains génériques au 2 janvier 2023, et qui pèsera pour 4 millions d’euros sur le réseau, une pression drastique va être exercée sur l’économie officinale via la chute des prix des pansements techniques, des compresses, des bandes et autres produits de la « gamme blanche ».
Un impact évalué à 50 millions d’euros par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), comme l’a annoncé ce midi son président Philippe Besset. « Le prix de cession ne permettra plus qu’une rémunération de deux euros par boîte », précise-t-il. Cette mesure, qui a été annoncée par le CEPS (Comité économique des produits de santé), intervient dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2022. Elle devrait entrer en vigueur à la rentrée, mais, souligne Fabrice Camaioni, vice-président de la FSPF, « il faudra envisager l'écoulement des stocks ». Le syndicat, qui s’oppose formellement à cette baisse de prix, promet qu’il actionnera tous les leviers pour freiner cette chute de la rémunération. « Nous avons saisi la ministre de la Santé à l’arbitrage », déclare Philippe Besset. Il entend également s’adresser aux futurs députés. « En termes d’économies, les pharmaciens sont arrivés au bout de ce qu’ils peuvent supporter. Nous demanderons à la prochaine représentation nationale d’être plus compréhensive lors du prochain PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale). »
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