Si un arrêté publié au « Journal officiel » a bien mis fin aux vacations de vaccination en officine le soir et le week-end, les pharmacies qui ne sont pas de garde ont toujours la possibilité de vacciner et de dépister contre le Covid le dimanche et le soir (à partir de 20 heures les jours ouvrés) jusqu'au 31 janvier.
Depuis le 20 janvier, les pharmacies ne peuvent plus « recourir, en complément de leurs salariés, aux médecins, infirmiers, pharmaciens, préparateurs en pharmacie, étudiants en santé et aux professionnels de santé retraités pour participer à la campagne de vaccination contre le Covid-19 en soirée (à partir de 20 heures les jours ouvrés), le dimanche et les jours fériés », explique la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Comme le précise l'arrêté du 19 janvier, « les besoins de la campagne de vaccination ne nécessitent plus le maintien (de cette mesure) ». Une information confirmée par l'assurance-maladie, qui précise que, depuis le 19 janvier « aucune vacation ne doit être facturée par les professionnels intervenant en officine pour vacciner. Désormais, les vacations réalisées ne seront plus rémunérées directement par l’assurance-maladie ».
En revanche, les pharmacies qui ne sont pas de garde ont encore le droit d'ouvrir le dimanche et le soir (à partir de 20 heures les jours ouvrés) pour vacciner contre le Covid-19 ou dépister, et ce pour encore quelques jours. En effet, si aucune date de fin n'est précisée pour les autres mesures Covid qui concernent la pharmacie, « l’ouverture exceptionnelle des officines le dimanche pour les activités de dépistage et de vaccination a une date de fin définie : le 31 janvier 2023 », rappelle la FSPF.
Cette mesure, déjà prolongée à plusieurs reprises, a-t-elle toutefois une chance de survivre au-delà du 31 janvier ? « Il y a une chance que cela soit prorogé mais pour l'instant rien n'est certain », explique Philippe Besset, président de la FSPF. S'il n'a pas d'information précise à ce sujet, Pierre-Olivier Variot estime lui aussi que ce n'est pas impossible. « Oui cela peut être prolongé même si la demande pour la vaccination anti-Covid est moins importante aujourd'hui. Personnellement, je ne suis pas défavorable à ce que l'on puisse continuer, cela peut permettre aux pharmaciens de s'organiser et cela reste un outil de plus », estime Pierre-Olivier Variot.
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