Le médecin recherchera des antécédents de fractures (interrogatoire, mesure de la taille) et évaluera le risque de fractures en s’enquérant d’éventuels antécédents familiaux de fractures (tout particulièrement chez la mère pour une femme), d’une éventuelle corticothérapie prolongée (au moins 3 mois ; asthme, BPCO, maladies inflammatoires en général) par voie orale ou inhalée, d’une éventuelle ménopause précoce, d’un tabagisme actif ou encore d’un diabète (le diabète de type 1 majore le risque d’ostéoporose).
Les « tassements vertébraux » sont aisément mis en évidence par une radiographie du rachis ; il faut y penser systématiquement en cas de diminution de la taille et/ou de dorsalgies/lumbagos survenu(e)s après le soulèvement d’un poids minime.
En l’absence de fractures de fragilité (fracture faisant suite à choc de faible intensité, comme de tomber de sa hauteur), typiquement une fracture du poignet, la réalisation d’une ostéodensitométrie peut être très éclairante.
Le bilan biologique initial comprend, notamment, la vitesse de sédimentation, une électrophorèse des protéines plasmatiques (myélome), un dosage de la TSH, un bilan phosphocalcique, la créatininémie, la calciurie, la phosphaturie (diabète phosphoré), la créatininurie et la vitamine D.
La mesure d’un marqueur du remodelage osseux peut être également intéressante, comme le CTX sérique, qui est une molécule de pontage du collagène osseux libéré en excès en cas d’hyperemodelage.
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