L’examen clinique ne permet pas à lui seul d’éliminer ou d’affirmer le diagnostic de thrombose veineuse profonde. Cependant, celui-ci demeure indispensable.
L’examen clinique garde une valeur irremplaçable dans la thrombose veineuse superficielle où la palpation d’un cordon veineux induré et douloureux suffit au diagnostic et quand la thrombose veineuse s’accompagne de signes ischémiques.
Les diagnostics différentiels sont nombreux : hématome, déchirure et traumatisme musculaire, kyste poplité, œdème, lymphœdème, érysipèle, érythème noueux, cellulite, lymphangite, myosite, arthrite, maladie osseuse (tumeur, infection, nécrose…).
Écho-doppler veineux.
Le diagnostic repose sur la réalisation systématique d’un écho-doppler veineux bilatéral des membres inférieurs dans les 24 heures qui suivent l’apparition des symptômes ; néanmoins, une échographie normale n’élimine pas obligatoirement une thrombose veineuse, surtout en ce qui concerne certaines localisations ainsi que pour faire la différence entre une thrombose récente et des séquelles.
Le dosage plasmatique des D-dimères, des produits de dégradation de la fibrine, peut être un complément très utile. Un taux normal (inférieur à 500 pg/ml) permet d’éliminer une maladie thromboembolique récente.
Chez un homme de plus de 50 ans, une phlébite doit inciter à rechercher un éventuel cancer de la prostate.
Le diagnostic d’embolie pulmonaire, parfois difficile, met à profit la radiographie thoracique, l’électrocardiogramme, les gaz du sang, la scintigraphie pulmonaire, l’échographie cardiaque et l’angioscanner thoracique à balayage spiralé volumique.
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