Les virus Herpes simplex sont à l'origine d’infections superficielles récidivantes entraînant une lyse cellulaire locale, d’où les lésions, les démangeaisons et l’inflammation. Ces lésions peuvent survenir sur n’importe quel territoire cutanéo-muqueux.
La phase prodromique se caractérise par un prurit. De petites vésicules parfois douloureuses surgissent rapidement, formant des bouquets confluents, puis se dessèchent en quelques jours. La récidive locale, fréquente, finit par laisser une cicatrice indélébile.
Localisation orofaciale
Cette localisation, la plus banale, se traduit par l’apparition brutale d’une petite lésion au bord d’une lèvre, notamment chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune : c’est le « bouton de fièvre ». Cette primo-infection demeure inapparente dans 2/3 des cas. Chez l’adulte, des présentations moins discrètes associent douleurs, glossite, fièvre, et dysphagie. Si la guérison est spontanée en environ deux semaines, l’excrétion virale se prolonge deux à trois semaines.
Les récidives prennent souvent la forme d’un bouquet de vésicules (« bouton de fièvre ») au bord de la lèvre, survenant par exemple à l’occasion d’un stress psychologique ou physique.
Localisation oculaire
La primo-infection se traduit en général par une banale conjonctivite, spontanément résolutive, mais elle peut être à l’origine d’une kératite, d’une uvéite ou de signes plus sévères.
Les récidives se soldent par une symptomatologie inflammatoire (douleurs, larmoiement, photophobie), puis, les récurrences se multipliant, par l’apparition d’une néovascularisation avec remaniement cicatriciel avec, à terme, possible déficit visuel.
Localisation génitale
L’infection herpétique représente la première des MST dans les pays industrialisés. Les lésions sont localisées sur le prépuce, le gland, les lèvres, la vulve, le périnée mais aussi le vagin et le col de l’utérus.
S’observant souvent lors des premiers rapports sexuels, la primo-infection n’est symptomatique que dans un tiers des cas. Les signes apparaissent en 2 à 7 jours : bouquets de vésicules, érythème, voire ulcérations locales, avec parfois douleur, malaises, fièvre, adénopathies, dysurie voire rétention urinaire si l’urètre est atteint. La cicatrisation des lésions demande plusieurs semaines.
Les récurrences sont souvent moins sévères et les lésions disparaissent en une semaine. Même s’il n’est que modérément contagieux, l’herpès génital a d’importantes répercussions sur la qualité de vie et sur la sexualité, notamment lorsque ses récurrences sont rapprochées.
Localisation cutanée
Des lésions herpétiques peuvent survenir sur tous les territoires cutanés, notamment au niveau des fesses, du pubis ou des cuisses, et ce lors d’une primo-infection comme lors d’une récurrence. L’herpès localisé à la main, souvent à l’index de la main dominante et improprement appelé « panaris herpétique » doit être connu : les erreurs diagnostiques, nombreuses, font opérer inutilement la lésion. Une infection herpétique complique parfois une dermatose pré-existante et notamment une dermatite atopique (eczéma herpeticum) ou une dermatose iatrogène (après dermabrasion ou traitement dermatologique au laser). L’herpès cutané disséminé, rare, aussi appelé « herpes gladiatorum », se caractérise par l’apparition de lésions diffuses au niveau des zones cutanées en contact avec la peau d’un sujet excréteur de virus, notamment lors de la pratique de sports favorisant les contacts corporels (ex : lutte, rugby, etc.).
La phase prodromique se caractérise par un prurit. De petites vésicules parfois douloureuses surgissent rapidement, formant des bouquets confluents, puis se dessèchent en quelques jours. La récidive locale, fréquente, finit par laisser une cicatrice indélébile.
Localisation orofaciale
Cette localisation, la plus banale, se traduit par l’apparition brutale d’une petite lésion au bord d’une lèvre, notamment chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune : c’est le « bouton de fièvre ». Cette primo-infection demeure inapparente dans 2/3 des cas. Chez l’adulte, des présentations moins discrètes associent douleurs, glossite, fièvre, et dysphagie. Si la guérison est spontanée en environ deux semaines, l’excrétion virale se prolonge deux à trois semaines.
Les récidives prennent souvent la forme d’un bouquet de vésicules (« bouton de fièvre ») au bord de la lèvre, survenant par exemple à l’occasion d’un stress psychologique ou physique.
Localisation oculaire
La primo-infection se traduit en général par une banale conjonctivite, spontanément résolutive, mais elle peut être à l’origine d’une kératite, d’une uvéite ou de signes plus sévères.
Les récidives se soldent par une symptomatologie inflammatoire (douleurs, larmoiement, photophobie), puis, les récurrences se multipliant, par l’apparition d’une néovascularisation avec remaniement cicatriciel avec, à terme, possible déficit visuel.
Localisation génitale
L’infection herpétique représente la première des MST dans les pays industrialisés. Les lésions sont localisées sur le prépuce, le gland, les lèvres, la vulve, le périnée mais aussi le vagin et le col de l’utérus.
S’observant souvent lors des premiers rapports sexuels, la primo-infection n’est symptomatique que dans un tiers des cas. Les signes apparaissent en 2 à 7 jours : bouquets de vésicules, érythème, voire ulcérations locales, avec parfois douleur, malaises, fièvre, adénopathies, dysurie voire rétention urinaire si l’urètre est atteint. La cicatrisation des lésions demande plusieurs semaines.
Les récurrences sont souvent moins sévères et les lésions disparaissent en une semaine. Même s’il n’est que modérément contagieux, l’herpès génital a d’importantes répercussions sur la qualité de vie et sur la sexualité, notamment lorsque ses récurrences sont rapprochées.
Localisation cutanée
Des lésions herpétiques peuvent survenir sur tous les territoires cutanés, notamment au niveau des fesses, du pubis ou des cuisses, et ce lors d’une primo-infection comme lors d’une récurrence. L’herpès localisé à la main, souvent à l’index de la main dominante et improprement appelé « panaris herpétique » doit être connu : les erreurs diagnostiques, nombreuses, font opérer inutilement la lésion. Une infection herpétique complique parfois une dermatose pré-existante et notamment une dermatite atopique (eczéma herpeticum) ou une dermatose iatrogène (après dermabrasion ou traitement dermatologique au laser). L’herpès cutané disséminé, rare, aussi appelé « herpes gladiatorum », se caractérise par l’apparition de lésions diffuses au niveau des zones cutanées en contact avec la peau d’un sujet excréteur de virus, notamment lors de la pratique de sports favorisant les contacts corporels (ex : lutte, rugby, etc.).
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