Prévenir les infections urinaires
La diurèse est un conseil fondamental pour soulager les symptômes et prévenir les récidives. Cela implique une augmentation des apports hydriques (au moins 1,5 l d'eau par jour), associée à des mictions régulières et sans retenue. Cette démarche permet une vidange efficace de la vessie. Les mictions postcoïtales sont également recommandées.
Chez l'homme, la suspicion d'une infection urinaire doit conduire à une consultation afin d'identifier les causes et instaurer une prise en charge adaptée.
Bandelettes tests : orienter le diagnostic
L'utilisation des bandelettes urinaires permet d'orienter le diagnostic d'infection urinaire. L'Académie nationale de pharmacie recommande l'utilisation de ces bandelettes à l'officine. Ces tests permettent de détecter une leucocyturie et une augmentation des concentrations des nitrites urinaires, avec une haute valeur prédictive d'infection urinaire lorsque le résultat est positif. Le risque de faux négatif ne doit pas être écarté. L'interprétation des résultats doit tenir compte des antécédents de la patiente et des signes cliniques associés. La réalisation du test peut être proposée à l'officine : dans ce cas, il est recommandé de mettre en place un protocole spécifique d'utilisation. Le prélèvement d'urine est réalisé à partir du deuxième jet urinaire, sans toilette périnéale préalable.
Savoir identifier les signes d'alerte
L'équipe officinale doit savoir repérer la présence de signes de sévérité (fièvre) ou de facteurs de risque (cf. Encadré 1). Ces situations doivent conduire à une consultation médicale. Une infection urinaire compliquée (cystite et prostatite) nécessite la réalisation d'un ECBU (examen cytobactériologique des urines), pour adapter le traitement antibiotique en fonction de la souche uropathogène identifiée.
Favoriser la continence pour limiter l'incontinence
L'incontinence urinaire est un phénomène à retardement. La prévention repose sur des conseils tout au long de la vie, pour maintenir la continence. La rééducation périnéale après une grossesse fait partie de cette démarche préventive. Au quotidien, il faut mettre en garde contre une consommation de liquide excessive, qui à terme, risque d'entraîner une distension de la vessie.
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