Orienter si nécessaire
Le dialogue (dans un espace de confidentialité) et l’empathie sont essentiels lors d’une plainte à l’officine de stress, de déprime, d’irritabilité, d’anxiété : selon le degré, il faudra savoir orienter vers des spécialistes et vers les structures environnantes adaptées (médecins, psychologues, associations d’aide aux victimes…). Il faut aussi prendre en compte le fait que ce qui peut être anodin pour soi peut être stressant pour quelqu’un d’autre et vice-versa.
Règles hygiénodiététiques
- Prendre le temps de bien manger et respecter la part des apports conseillés pour éviter les carences et les excès. Éviter les repas trop importants le soir, la digestion augmentant la température corporelle et empêchant le sommeil. Favoriser les glucides le soir et limiter l’apport en protides et en aliments gras. La part du magnésium dans l’alimentation est également importante : on en trouve dans les eaux minérales riches en magnésium, les légumineuses (haricots secs, lentilles), les fruits secs et les oléagineux (figues, dattes, amandes, noisettes…), les céréales complètes ou semi-complètes, certains légumes (chou frisé, épinards, laitue), le cacao, les fruits de mer…
- Diminuer ou arrêter la consommation d’alcool, d’excitants comme le café, le thé ou les boissons énergisantes, de tabac ;
- Se coucher à heure fixe et raisonnable pour avoir une quantité suffisante de sommeil. À savoir : c’est pendant la phase de sommeil paradoxal principalement que se fait la récupération psychique. Cette phase occupe une place plus importante dans les cycles de fin de nuit. Pour bien dormir, éviter les excitants le soir, ne pas pratiquer d’activité physique après 20 heures, éviter les repas trop copieux et apprendre à écouter les signaux de sommeil et les respecter.
- Pratiquer de l’exercice physique tous les jours. Le sport, grâce à la production d’endorphines ou d’adrénaline, permet de se sentir mieux et également d’avoir une meilleure confiance en soi.
Diminuer le stress
Le stress n’est pas toujours évitable et l’important est alors d’apprendre à le gérer.
- Entretenir le réseau social et des relations positives avec l’entourage, qu’il concerne la famille, les amis, les voisins, les collègues…
- Trouver du soutien dans l’entourage ou dans le milieu médical ou professionnalisé (traitement médicamenteux, psychothérapie, thérapies cognitives et comportementales…)
- Pratiquer un loisir de façon régulière permet de déplacer l’objet de concentration et d’oublier ainsi ses soucis. Travailler sa respiration, en pratiquant quelques inspirations profondes d’affilée.
- Certaines pratiques de relaxation comme la sophrologie, dont l’objectif est d’atteindre un état de conscience modérée, permettent d’agir en amont et en aval car on peut la pratiquer en prévention et au moment d’un stress…
Les mots du conseil
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Publié le 02/03/2017
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3330
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