L’effet principal des estroprogestatifs est d’inhiber l’ovulation, mais le progestatif joue aussi un rôle important vis-à-vis de la glaire cervicale et de l’endomètre.
Les microprogestatifs renferment un progestatif de 1re, 2e ou 3e génération faiblement dosé et administré per os en continu. Ils agissent principalement au niveau utérin : glaire cervicale et endomètre. Cependant, certains produits, notamment ceux de 3e génération, exercent aussi une activité anti-gonadotrope plus ou moins complète pouvant participer à l’action contraceptive… et également être à l’origine de certains effets indésirables, comme un syndrome des ovaires polykystiques, quand l’inhibition de l’axe gonadotrope est partielle.
Les macroprogestatifs (qui agissent à la fois en inhibant l’ovulation et au niveau utérin) sont surtout prescrits en cas de contre-indication aux estroprogestatifs, bien qu’ils n’aient pas d’AMM dans cette indication. Ils sont volontiers utilisés chez les femmes à risque métabolique ou vasculaire.
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