Principaux mécanismes d’action

Publié le 06/12/2012

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Les corticoïdes agissent essentiellement sur le métabolisme glucidique et protéique en modulant la transcription de certains gènes.

L’hormone de croissance exerce de nombreux effets, directs et indirects, parmi lesquels une stimulation de la synthèse protéique et de la lipolyse ainsi que de la différenciation cellulaire.

Les hormones thyroïdiennes exercent des effets très complexes, sur la croissance staturopondérale, la maturation du système nerveux central, le métabolisme basal et la thermogénèse, sur le cœur (augmentation du débit et du rythme cardiaque), le muscle strié (ralentissement de la contraction au cours de l’hypothyroïdie et fonte musculaire en cas d’hyperthyroïdie), et le tissu adipeux (majoration de sa sensibilité à l’effet lipolytique de diverses hormones).

La desmopressine est un analogue de la vasopressine (hormone antidiurétique), qui augmente la perméabilité à l’eau du tube collecteur rénal favorisant ainsi la réabsorption de l’eau.

L’effet contraceptif des estroprogestatifs s’explique par un effondrement de la synthèse de la FSH et de la LH (via un rétrocontrôle négatif sur l’axe hypothalamo-hypophysaire) bloquant l’ovulation et la croissance folliculaire.

La prolactine exerce plusieurs types d’effets ne concernant pas seulement la lactation ; d’ailleurs son hypersécrétion (tumeurs) entraîne non seulement une galactorrhée, mais aussi une aménorrhée, une anovulation, une stérilité ou encore une impuissance.

Parmi les antiandrogènes, la cyprotérone est un progestatif empêchant la fixation sur son récepteur cible de la 5 alpha dihydrogestérone, tandis que l’abiratérone, est un puissant et sélectif inhibiteur de la synthèse des androgènes via le blocage d’une enzyme exprimée au niveau des testicules, des glandes surrénales et des tissus tumoraux prostatiques.