Glycémie : taux de sucre dans le sang. Chez le sujet à jeun, la glycémie doit se situer entre 0,7 et 0,95 g/L, soit 3,9 à 5,3 mmol/L.
Diabète de type 1, insulinodépendant : il concerne environ 10 % des patients diabétiques. Il est lié à un défaut de sécrétion d’insuline par le pancréas, suite à la disparition des cellules bêta des îlots de Langerhans. Il survient en général dès l’enfance. Le traitement principal repose sur l’injection d’insuline.
Diabète de type 2 : c’est la forme la plus fréquente (90 % des diabètes), la plus insidieuse également. Ce diabète reste longtemps silencieux avant de se déclarer, et touche généralement les personnes de plus de 40 ans. Il est consécutif à l’altération de la sécrétion d’insuline (insulinopénie) ou à une insuffisance de la réponse à l’insuline (insulinorésistance). Il est défini par une glycémie supérieure à 1,26 g/L à jeun, à deux reprises.
Hémoglobine glyquée (HbA1c) : pourcentage d’hémoglobine ayant fixé du glucose pendant toute la durée de vie de celle-ci soit 120 jours environ. C’est un paramètre essentiel pour la surveillance de la glycémie sur 2 à 3 mois. Son dosage doit être effectué tous les 3 mois.
Corps cétoniques : substances provenant de la dégradation des graisses et des albumines, et éliminées par les urines. Chez le sujet diabétique, l’excès de corps cétoniques (dont l’acétone) résultant de la carence en insuline peut entraîner une complication grave, l’acidocétose. L’éducation du patient et l’amélioration des traitements ont permis de réduire l’incidence de cette complication.
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Objectifs de l’autosurveillance glycémique (ASG)
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