Le diagnostic est essentiellement épidémio-clinique. Il est posé face à des signes très évocateurs en période de circulation du virus. Des examens complémentaires sont inutiles en routine et sont réservés à des cas particuliers. Les tests rapides d’orientation diagnostique de la grippe (TROD), peuvent renseigner sur la prise en charge immédiate et la décision d’utiliser ou non des antibiotiques ou des antiviraux, de poursuivre ou non des investigations paracliniques.
Dans quel cas sont-ils conseillés ?
Ils ont surtout un intérêt épidémiologique et leur recours est recommandé dans les collectivités de personnes âgées (EHPAD) où l’identification de l’agent infectieux est déterminante dans le contrôle des épidémies saisonnières. Ils ont une place limitée en officine car ils ne servent pas à améliorer la prise en charge individuelle du patient.
Quelles sont leurs limites ?
Ces tests permettent d’identifier les types viraux (influenza A et B), mais ne permettent pas la discrimination entre les sous-types grippaux. Ils manquent de sensibilité, ils peuvent être faussement positifs. Les résultats dépendent de plusieurs facteurs dont l'âge, la situation épidémiologique, la qualité du prélèvement. Leur utilisation doit être parfaitement maîtrisée par le préleveur.
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