Le trouble (ou maladie) bipolaire est une affection psychiatrique voyant alterner des épisodes d’exaltation de l’humeur (« thymie ») qualifiés selon leur intensité de maniaques ou d’hypomaniaques et des épisodes dépressifs parfois sévères. Ces phases se succèdent de façon cyclique (et sont parfois très rapprochées), ne sont pas induites par la consommation de substances psychoactives, n’ont pas une origine iatrogène (ex : corticothérapie) et ne révèlent pas une pathologie somatique (ex : hyperthyroïdie).
Le trouble bipolaire concerne entre 0,6 et 1,6 % de la population pour ses présentations typiques mais probablement 8 % au moins en y incluant des présentations atypiques. Son déterminisme associe des facteurs de vulnérabilité génétique à des facteurs environnementaux (évènements de vie : carences affectives, agressions sexuelles dans l’enfance, conflits conjugaux, deuils, difficultés sociales et/ou professionnelles, stress continu, non-respect récurrent des rythmes biologiques, etc.). Il affecte autant la femme que l’homme. Le taux des récurrences est élevé : environ 85 % des patients ayant présenté un épisode maniaque ou dépressif connaissent des récidives. Le taux de mortalité des patients bipolaires non traités est deux à trois fois supérieur à celui de la population générale en raison de suicides particulièrement nombreux.
Le trouble bipolaire concerne entre 0,6 et 1,6 % de la population pour ses présentations typiques mais probablement 8 % au moins en y incluant des présentations atypiques. Son déterminisme associe des facteurs de vulnérabilité génétique à des facteurs environnementaux (évènements de vie : carences affectives, agressions sexuelles dans l’enfance, conflits conjugaux, deuils, difficultés sociales et/ou professionnelles, stress continu, non-respect récurrent des rythmes biologiques, etc.). Il affecte autant la femme que l’homme. Le taux des récurrences est élevé : environ 85 % des patients ayant présenté un épisode maniaque ou dépressif connaissent des récidives. Le taux de mortalité des patients bipolaires non traités est deux à trois fois supérieur à celui de la population générale en raison de suicides particulièrement nombreux.
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