Vigilance requise

Par
Publié le 07/09/2017
Article réservé aux abonnés
Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitement

Les anti-TNF alpha ne doivent jamais être utilisés chez un patient présentant une infection évolutive, même localisée. La survenue de celle-ci au cours d’un traitement par un anti-TNF alpha impose l’arrêt immédiat de ce dernier jusqu’à guérison de l’infection.

Effets indésirables

De nombreux anticorps monoclonaux exposent à des réactions au point d’injection, le plus souvent transitoires. Une prémédication par antihistaminique et corticoïde peut être indiquée.

Anti-TNF alpha : le risque d’infections sévères doit toujours être présent à l’esprit lors de leur emploi. Ne pas débuter un traitement en cas d’infection préexistante (même banale comme une infection dentaire, une sinusite chronique ou une infection urinaire) et interrompre le traitement en cas de survenue d’une infection intercurrente, quelle qu’en soit sa nature. Ne pas pratiquer de vaccinations avec des vaccins vivants durant un traitement par anti-TNF alpha.

D’une manière générale, la survenue d’un état infectieux, accompagné ou non de fièvre, chez un patient recevant un anticorps monoclonal doit conduire à une consultation médicale très rapide. Enfin, ces produits exposent à une augmentation du risque de carcinome cutané.

Ranibizumab : les effets indésirables les plus fréquents peuvent être locaux ou généraux (douleur oculaire, hémorragie conjonctivale ou rétinienne, inflammation intraoculaire, décollement du vitré, céphalées, nausées, hypertension artérielle).

Le cétuximab entraîne souvent une hypomagnésémie, pouvant être sévère.

L’ipilimumab, le nivolumab et le pembrolizumab expose à des « effets indésirables liés à l’immunité » : fatigue, baisse de l’appétit, réactions cutanées (psoriasiformes, maculo-papuleuses, lichénoïdes, bulleuses…), nausées/vomissements, diarrhée, toxicité pulmonaire (pneumonie interstitielle), toxicité rénale (néphrite interstitielle, nécrose tubulaire aiguë), toxicité endocrinienne, toxicité cardiaque…

Les antiangiogéniques exposent surtout à un risque d’hypertension artérielle, d’asthénie, de diarrhées et de douleurs abdominales.

Les interactions médicamenteuses

Ces médicaments n’exposent pas en général à un risque d’interactions.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3369