Vigilance requise

Publié le 13/05/2013

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Les contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitement.

Les antiacides ne doivent pas être utilisés en cas d’insuffisance rénale sévère.

Les effets indésirables.

Les antiacides exposent à des effets sur le transit digestif : effet constipant pour les sels d’aluminium ou de calcium et laxatif pour les sels de magnésium.

Les anti-H2 peuvent induire une bradycardie, secondaire à la suppression de l’effet chronotrope positif (augmentation du rythme cardiaque) de l’histamine (qui exerce aussi un effet inotrope : majoration de la force contractile). Et aussi, souvent de manière transitoire, une constipation, des diarrhées, des céphalées.

Les IPP sont parfois responsables, notamment en début de traitement, de nausées, de flatulences et de diarrhées.

Une gêne abdominale et une diarrhée représentent des effets indésirables fréquents du misoprostol, pouvant conduire à l’arrêt du traitement.

Les interactions médicamenteuses.

Les antiacides diminuant la résorption digestive de certains médicaments, il est recommandé de respecter un délai d’au moins 2 heures entre leur prise et celle d’autres types de médicaments.

Le bicarbonate de sodium peut diminuer l’efficacité des sels de lithium par augmentation de leur élimination rénale.

Les anti-H2 et les IPP diminuent l’absorption digestive du kétoconazole, de l’itraconazole, de l’ulipristal (« pilule du lendemain »), de l’erlotinib, de l’atazanavir et du nelfinavir, tandis que les IPP augmentent la concentration plasmatique du méthotrexate par diminution de son élimination.