Très impliqués dans les problématiques de la traumatologie sportive, les Laboratoires Genévrier multiplient les actions en faveur du lien entre les univers sportifs et médicaux : création d’un site Internet (www.traumatosport.com) et de l’application Traumatosport (disponible sur App Store) permettant à tous les acteurs de la chaîne de santé d’échanger contenus, expériences et bonnes pratiques ; réunion annuelle (Closed Meetings) de nombreux experts invités à débattre autour d’un thème choisi dans l’objectif de faire évoluer les pratiques médicales ; organisation de Webforum en traumatologie du sport, le prochain ayant pour thème « Le suivi du patient blessé lors d’une activité physique ». Une revue, « Traumatosport pratique », a été récemment créée par le laboratoire afin de traiter des différents aspects de la médecine du sport et plusieurs partenariats ont été noués dans l’objectif d’accompagner les sportifs de haut niveau : partenariat avec l’INSEP, la Fédération française de basket-ball (FFBB) et le Centre Paul Santy agréé FIFA à Lyon… Des engagements qui n’ont rien d’étonnant si l’on considère la multiplicité des pratiques sportives et le nombre de dommages physiques qu’elles peuvent engendrer. Ainsi, la montagne qui, chaque année, se fait le théâtre de quelque 170 000 accidents chez les skieurs de loisir. Au palmarès des traumatismes, ce sont les entorses – du genou tout spécialement – qui emportent la mise avec 34 % des dommages corporels. Les fractures, avec 24 % des blessures, prennent la suite, suivies des contusions musculaires (16 %), les tendinites, pour leur part, étant hors score avec 80 % des skieurs concernés. Quant aux disciplines impliquées, le ski alpin, qui est aussi le plus pratiqué, reste le premier pourvoyeur de traumatismes avec 64 % des dommages, les plus fréquents étant l’entorse du genou. Loin derrière le ski alpin, le snowboard qui connaît un succès grandissant ne prend part aux traumatismes - fractures du poignet et de l’avant-bras le plus souvent - qu’à hauteur de 25 %. À l’inverse, le ski de fond n’occasionne que 2 % des blessures (entorses du genou et du pouce pour la plupart), et les sports de glace seulement 1 %. À noter encore que 30 % des accidents en station de ski concernent des enfants ou des adolescents. Ils sont plus exposés aux risques du fait de leur croissance qui favorise la survenue des blessures et ils sont moins endurants, la fatigue étant un facteur supplémentaire d’exposition au traumatisme (genou 22 %, tibia 21 %, tête 19 %, poignets 12 %, bras 10 %). D’une façon générale, 65 % de la population française déclare pratiquer au moins une activité sportive par semaine, une assiduité que l’on trouve également au niveau du sport de compétition qui s’est beaucoup intensifié, participant au développement considérable de la pathologie traumatique ces dernières années.
Esprit sportif
Publié le 03/04/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3082
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