C’EST UN GÉANT des mers. Avec ses 306 m de long et 61 m de haut, le « Costa Diadema », inauguré début novembre à Marseille, est le plus grand paquebot de la flotte génoise de Costa Croisières. Sorti des chantiers de Marghera, dans la baie de Venise, le « Diadema » n’est pas un simple caboteur. Pourvu d’un restaurant gastronomique, d’un restaurant japonais, d’une cave à vins, d’une cave à cigares, de différents pubs, d’une salle de spectacles, d’un casino, ou encore d’un spa et de discothèques, c’est un village de vacances flottant que propose Costa Croisières. Hors norme, le navire peut accueillir jusqu’à 4 947 passagers, auxquels s’ajoutent 1 253 membres d’équipage.
À la carte. À peine ébranlé par le naufrage du « Concordia » – qui coûta la vie à 32 passagers voilà près de trois ans –, le secteur de la croisière connaît une embellie. Les Français sont même de plus en plus nombreux à s’adonner à ce type de vacances. Record : ils sont 522 000 à avoir opté pour une croisière en 2013, contre 212 000 en 2003. « Ce succès tient notamment au fait que les bateaux sont devenus de véritables lieux de loisirs, comparables à certains clubs de vacances à terre, affirme Georges Azouze, président de Costa Croisières en France. Les destinations comptent, évidemment, mais nous avons considérablement repensé l’offre à bord pour que chaque passager, qu’il soit enfant, adulte, ou senior, puisse y trouver son compte. » Ainsi, il est possible de faire garder ses enfants dans l’immense espace jeux, situé au pont numéro 9, durant la navigation mais aussi pendant les escales. Lors de ces étapes, les voyageurs peuvent opter entre autres pour une découverte de la ville à vélo, une excursion culturelle urbaine, du shopping ou une visite de l’arrière-pays, jusqu’à 1 h 30 de route du port d’attache. Il existe bien des formules « All Inclusive », mais elles n’auraient pas le vent en poupe selon Costa. L’heure est à la personnalisation. Envie d’une crêpe ou d’une bière ? D’un concert de rock, de jazz, ou d’une sortie en discothèque ? Le « Diadema » propose tout cela dans un espace large où les passagers, bien que nombreux, sont loin de se marcher sur les pieds.
À noter qu’un soin particulier a été apporté à la lumière par Joseph Farcus, l’architecte du navire. Chaque espace de restauration propose en effet une vue et un accès sur l’extérieur. Une option bienvenue à l‘heure de prendre le frais à l’issue du repas. On peut, notamment au pont n°5, faire le tour du navire grâce à une promenade astucieusement dessinée.
Côté spectacle, une comédie musicale a été spécialement créée pour la croisière, un show alliant classiques du rock (Rolling Stones, Beatles, Elvis Presley), pop moderne (Shania Twain, Madonna) et numéros de danse. En configuration cabaret ou théâtre, la salle prévue offre une acoustique parfaite.
Variées, les ambiances permettent à chacun de trouver son compte… à son heure. Entre camomille et mojito, une œnothèque propose une large sélection de vins français et italiens. Pas moins de 80 bouteilles transalpines sont proposées à la carte. Deux sommeliers sont à demeure pour guider le passager. Au total, 7 restaurants ainsi que 11 bars et brasseries consacrent une large partie de leur art à la cuisine italienne.
Spacieuses, les cabines donnant sur la mer sont pour la plupart dotées d’un balcon. Réduit, l’espace salle de bains comprend toilettes et douche, sur les modèles standards du genre. Une des originalités du « Diadema » tient à son spa. Avec trois piscines, 8 jacuzzi, le solarium et les cabines de massage, le service proposé est identique à celui d’un établissement hôtelier de charme. Une salle de sport et un parcours de jogging répondent par ailleurs aux exigences des plus sportifs, qui peuvent, dès l’accostage à l’aube, visiter la ville-étape en courant.
Contrairement à d’autres navires, le « Diadema » ne passera pas l’hiver aux Caraïbes et l’été en Méditerranée. C’est toute l’année qu’il sillonnera donc les côtes européennes. De Savone à Marseille en passant par Malte ou encore Barcelone.
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