S'hydrater
Au cours de l'exercice, l'eau est éliminée par la sueur. Ce mécanisme permet au corps de s'adapter à l'élévation de la température. Il a pour corollaire un risque de déshydratation. Il est essentiel de compenser la perte hydrique, et même de l'anticiper en buvant dès le début de l'exercice. Autre conseil, ne pas attendre d'avoir soif pour boire. L’eau reste la boisson la plus appropriée pendant l’exercice physique. L’alcool augmente les risques de déshydratation.
Un régime alimentaire sain, à adapter si besoin
Bien manger est une base, avec des repas composés de fruits, de légumes, et une consommation limitée de gras, de sel et de sucre. Chez le sportif, il peut être nécessaire de modifier le régime alimentaire, tout en respectant les principes fondamentaux.
Échauffer les muscles avant de les utiliser
L'échauffement est une étape essentielle puisqu'il permet de débuter l'effort de façon non traumatique et d'éviter les dommages. L'échauffement vise à assouplir les articulations et étirer les muscles. Il permet aussi à l'organisme de s'adapter à l'environnement (climat, altitude). Une période d'étirement est aussi recommandée après l'effort, afin de limiter les douleurs et les courbatures.
La récupération
Une fatigue peut être à l'origine de microlésions, de blessures à répétition. Chez les sportifs, ces affections durables sont généralement liées à une sollicitation excessive du corps, lors d'un entraînement mal accompagné ou inadapté. Une période de récupération est nécessaire. Elle se traduit par une moindre sollicitation ou une mise au repos totale.
Pas d'âge pour commencer, mais des précautions
Le sport peut être débuté à tout âge, avec des précautions à prendre en fonction de l'âge. Dans l'enfance, initier à la pratique sportive, sans forcer, favorise le bien-être de l'enfant, avec des bénéfices en termes de sommeil, d'intégration sociale et de santé en général. À la période de l'adolescence où le corps se transforme et est en pleine croissance, un suivi médical est recommandé. On estime que les capacités physiques déclinent avec l'âge, à partir de 45 ans. Le risque de blessure s'accentue, lié à l'usure de l'appareil locomoteur, et la modification des capacités cardiovasculaires et respiratoires expose à un risque.
Être malade et faire du sport
L'activité physique est recommandée pour les personnes en bonne santé mais également pour les personnes souffrant de maladies chroniques. Parmi les soins de support en oncologie, la gymnastique douce adaptée présente des bénéfices sur le soulagement de la douleur et pour le bien-être psychologique. La plupart des malades chroniques peuvent ainsi tirer des bénéfices de la pratique sportive, à condition que celle-ci soit appropriée et personnalisée.
Sport et médicament ne font pas toujours bon ménage
Auprès des sportifs de compétition comme des sportifs amateurs, il est essentiel de promouvoir le bon usage des médicaments. Certains d'entre eux présentent en effet un profil de sécurité défavorable lorsqu'aucune surveillance médicale n'y est associée. Les effets indésirables sont d'ordre musculaire tels que des douleurs ou des crampes (hypocholestérolémiants, diurétiques), articulaires tels que des tendinites (antibiotiques dont les quinolones), ou neurologiques tels que des vertiges ou une somnolence. Il faut par conséquent mettre en garde contre l'automédication. Autre aspect important, le risque de dopage lors de la consommation de certaines substances actives. Au comptoir, il est important de s'enquérir de la pratique d'un sport de compétition, et de se référer à la liste actualisée des substances dopantes. La version 2018 est disponible sur le site du Cespharm.
Compléments alimentaires : les recommandations
En 2015, le Conseil de l'Ordre des pharmaciens a engagé la profession dans la prévention du dopage lié aux compléments alimentaires. Les données de nutrivigilance ont mis en évidence quelques effets indésirables, principalement cardiovasculaires et psychiques. Ainsi l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) recommande aux personnes ayant un facteur de risque cardiovasculaire, un problème rénal ou hépatique, ou un trouble neuropsychiatrique, de ne pas consommer ces produits. Cette recommandation s'applique aux enfants, adolescents, et pendant la grossesse ou l'allaitement. Il faut par ailleurs éviter de mélanger les compléments alimentaires. Enfin, la norme AFNOR NF V94-001 garantit l'absence de substance dopante dans ces produits.
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