Traitement par le froid
L’application immédiate de froid sur l’entorse ralentit l’inflammation et soulage la douleur.
Des sprays froids, composés des gaz butane, propane, isobutane, pouvant être associés à des substances anti-inflammatoires, sont à vaporiser pendant 5 secondes, entre 20 et 30 centimètres de l’articulation lésée. Ils sont contre-indiqués sur les blessures, les peaux irritées et les muqueuses.
Deux risques à signaler dans l’utilisation de ces sprays :
- les brûlures par gelure
- l’aggravation de la lésion d’origine : la douleur étant totalement masquée, le sujet est tenté de reprendre son activité sans précaution
Les molécules menthol et lévomenthol, exerçant également une action antalgique par le froid, sont retrouvées dans des gels ou sprays froids.
Disponibles également en officine, les poches de cryothérapie présentées sous différentes tailles et différents formats (coussins et poches, associés ou non à des sangles de maintien), pouvant même être adaptées à l’articulation. Selon le modèle, à usage unique ou réutilisable, le temps de réfrigération dans le congélateur varie. Il convient, pour tous, d’éviter de les appliquer directement sur la peau, d’utiliser, si fournie, la housse de protection et de ne pas dépasser un temps de pose de 20 minutes.
Les topiques locaux
Sous forme de gels et crèmes, ils contiennent des AINS (Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens) percutanés (ibuprofène, diclofénac, piroxicam et acide niflumique). Leur application par massage local peut être répétée jusqu’à 4 fois par jour. Par précaution, l’exposition solaire de la zone traitée est à éviter afin de prévenir tout risque de photosensibilisation.
Les emplâtres à base d’AINS peuvent aussi être conseillés en cas d’entorse. Ils sont à renouveler toutes les 24 heures.
Les antalgiques
Pour calmer la douleur, l’antalgique de référence est le paracétamol. Chez les adultes de plus de 50 kg, la dose est de 1 gramme toutes les 4 à 6 heures par 24 heures, chez les enfants, 60 mg/kg/jour répartis en 4 prises.
Par voie orale, l’AINSI ibuprofène diminue les symptômes associés à l’entorse. Rappeler que la posologie chez l’adulte et l’enfant de plus de 15 ans est de 200 à 400 mg par prise aux repas, jusqu’à 3 fois par jour (dose maximale de 1 200 mg par jour). Chez l’enfant, la posologie est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 à 4 prises espacées de 6 à 8 heures.
Les orthèses
Le port d’orthèses permet de diminuer la douleur et de mettre au repos le ou les ligaments atteints, favorisant ainsi leur cicatrisation.
Les chevillères et les genouillères ligamentaires, fabriquées en tissu élastique, sont indiquées pour le traitement immédiat de l’entorse simple et pour sécuriser la reprise de l’activité sportive. L’articulation est tenue en place et stabilisée grâce aux baleines éventuellement associées à des sangles.
Il existe des genouillères ligamentaires dotées de renforts rigides articulés, alors indiquées en cas d’entorse moyenne du genou.
La prise de mesure s’effectue au-dessus de la malléole, le pied bien posé sur le sol à angle droit pour les chevillères et autour du genou, au niveau de la rotule, pour les genouillères.
Contrairement aux orthèses élastiques, les attelles de cheville et de genou sont rigides. L’articulation est totalement immobilisée afin d’assurer un effet antalgique et protecteur. Elles sont prescrites pour les entorses graves, en post-opératoire et en rééducation.
Il existe également des attelles de genou articulées, permettant le réglage de la flexion de 0 à 120° et de l’extension de 0 jusqu’à 75°.
Les orthèses stabilisatrices de cheville sont composées de 2 parties latérales rigides se fermant grâce à deux sangles transversales auto-agrippantes. Elles se portent sur une chaussette et sont idéalement maintenues avec une chaussure montante. Le port d’une chaussette de contention favorise la réduction de l’œdème et le retour veineux pendant l’immobilisation de la cheville. Certains modèles se distinguent par le garnissage des plaques latérales (air, mousse ou gel de cryothérapie).
Enfin, les bottes de marche, articulées ou non, sont réservées pour les entorses graves de la cheville, en post-opératoire. Elles permettent la marche tout en immobilisant totalement l’articulation.
Concernant les entorses du poignet et du pouce, les orthèses visent à immobiliser
- les articulations carpo-métacarpienne et du poignet (orthèse poignet-main) ;
- le poignet avec la colonne du pouce (orthèse poignet-pouce) ;
- le pouce seul (orthèse du pouce).
Les attelles de doigts et poignet-main-doigt sont réservées aux entorses phalangiennes.
Enfin, les orthèses thermoformables sur-mesure représentent une alternative aux plâtres et résines. Amovibles, remodelables et réajustables, elles sont intéressantes pour suivre l’évolution de l’entorse et permettre la rééducation.
Le strapping
Le strapping vise à diminuer la douleur et maintenir l’articulation stable. Il est réalisé à l’aide de bandes plus ou moins élastiques, souples ou rigides, adhésives ou non. Selon la localisation de l’entorse, plusieurs bandes seront nécessaires, entrecroisées selon un sens précis, sans qu’elles soient trop serrées.
Homéopathie
Les souches Ruta graveolens (7CH) et Arnica montana (7 ou 9CH) peuvent être proposées à raison de 5 granules plusieurs fois par jour pour calmer la douleur.
En cas d’entorses à répétition, peuvent être conseillées les souches Natrum carbonicum (9CH) et Calcarea fluor (9CH).
En traitement local, les crèmes, gels et huiles à base d’Arnica Montana aux propriétés anti-inflammatoires sont à utiliser en massage local.
Aromathérapie
HE d’Hélichryse italienne (Hélichrysum italicum) : vulnéaire et anti-douleur.
HE de Gingembre (ZIngiber officinale Rosc) : anti-inflammatoire.
HE de Gaulthérie (Gaultheria procumbens) : antalgique (contre-indiquée chez les personnes allergiques aux dérivés salicylés).
L’application immédiate de froid sur l’entorse ralentit l’inflammation et soulage la douleur.
Des sprays froids, composés des gaz butane, propane, isobutane, pouvant être associés à des substances anti-inflammatoires, sont à vaporiser pendant 5 secondes, entre 20 et 30 centimètres de l’articulation lésée. Ils sont contre-indiqués sur les blessures, les peaux irritées et les muqueuses.
Deux risques à signaler dans l’utilisation de ces sprays :
- les brûlures par gelure
- l’aggravation de la lésion d’origine : la douleur étant totalement masquée, le sujet est tenté de reprendre son activité sans précaution
Les molécules menthol et lévomenthol, exerçant également une action antalgique par le froid, sont retrouvées dans des gels ou sprays froids.
Disponibles également en officine, les poches de cryothérapie présentées sous différentes tailles et différents formats (coussins et poches, associés ou non à des sangles de maintien), pouvant même être adaptées à l’articulation. Selon le modèle, à usage unique ou réutilisable, le temps de réfrigération dans le congélateur varie. Il convient, pour tous, d’éviter de les appliquer directement sur la peau, d’utiliser, si fournie, la housse de protection et de ne pas dépasser un temps de pose de 20 minutes.
Les topiques locaux
Sous forme de gels et crèmes, ils contiennent des AINS (Anti-Inflammatoires Non Stéroïdiens) percutanés (ibuprofène, diclofénac, piroxicam et acide niflumique). Leur application par massage local peut être répétée jusqu’à 4 fois par jour. Par précaution, l’exposition solaire de la zone traitée est à éviter afin de prévenir tout risque de photosensibilisation.
Les emplâtres à base d’AINS peuvent aussi être conseillés en cas d’entorse. Ils sont à renouveler toutes les 24 heures.
Les antalgiques
Pour calmer la douleur, l’antalgique de référence est le paracétamol. Chez les adultes de plus de 50 kg, la dose est de 1 gramme toutes les 4 à 6 heures par 24 heures, chez les enfants, 60 mg/kg/jour répartis en 4 prises.
Par voie orale, l’AINSI ibuprofène diminue les symptômes associés à l’entorse. Rappeler que la posologie chez l’adulte et l’enfant de plus de 15 ans est de 200 à 400 mg par prise aux repas, jusqu’à 3 fois par jour (dose maximale de 1 200 mg par jour). Chez l’enfant, la posologie est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 à 4 prises espacées de 6 à 8 heures.
Les orthèses
Le port d’orthèses permet de diminuer la douleur et de mettre au repos le ou les ligaments atteints, favorisant ainsi leur cicatrisation.
Les chevillères et les genouillères ligamentaires, fabriquées en tissu élastique, sont indiquées pour le traitement immédiat de l’entorse simple et pour sécuriser la reprise de l’activité sportive. L’articulation est tenue en place et stabilisée grâce aux baleines éventuellement associées à des sangles.
Il existe des genouillères ligamentaires dotées de renforts rigides articulés, alors indiquées en cas d’entorse moyenne du genou.
La prise de mesure s’effectue au-dessus de la malléole, le pied bien posé sur le sol à angle droit pour les chevillères et autour du genou, au niveau de la rotule, pour les genouillères.
Contrairement aux orthèses élastiques, les attelles de cheville et de genou sont rigides. L’articulation est totalement immobilisée afin d’assurer un effet antalgique et protecteur. Elles sont prescrites pour les entorses graves, en post-opératoire et en rééducation.
Il existe également des attelles de genou articulées, permettant le réglage de la flexion de 0 à 120° et de l’extension de 0 jusqu’à 75°.
Les orthèses stabilisatrices de cheville sont composées de 2 parties latérales rigides se fermant grâce à deux sangles transversales auto-agrippantes. Elles se portent sur une chaussette et sont idéalement maintenues avec une chaussure montante. Le port d’une chaussette de contention favorise la réduction de l’œdème et le retour veineux pendant l’immobilisation de la cheville. Certains modèles se distinguent par le garnissage des plaques latérales (air, mousse ou gel de cryothérapie).
Enfin, les bottes de marche, articulées ou non, sont réservées pour les entorses graves de la cheville, en post-opératoire. Elles permettent la marche tout en immobilisant totalement l’articulation.
Concernant les entorses du poignet et du pouce, les orthèses visent à immobiliser
- les articulations carpo-métacarpienne et du poignet (orthèse poignet-main) ;
- le poignet avec la colonne du pouce (orthèse poignet-pouce) ;
- le pouce seul (orthèse du pouce).
Les attelles de doigts et poignet-main-doigt sont réservées aux entorses phalangiennes.
Enfin, les orthèses thermoformables sur-mesure représentent une alternative aux plâtres et résines. Amovibles, remodelables et réajustables, elles sont intéressantes pour suivre l’évolution de l’entorse et permettre la rééducation.
Le strapping
Le strapping vise à diminuer la douleur et maintenir l’articulation stable. Il est réalisé à l’aide de bandes plus ou moins élastiques, souples ou rigides, adhésives ou non. Selon la localisation de l’entorse, plusieurs bandes seront nécessaires, entrecroisées selon un sens précis, sans qu’elles soient trop serrées.
Homéopathie
Les souches Ruta graveolens (7CH) et Arnica montana (7 ou 9CH) peuvent être proposées à raison de 5 granules plusieurs fois par jour pour calmer la douleur.
En cas d’entorses à répétition, peuvent être conseillées les souches Natrum carbonicum (9CH) et Calcarea fluor (9CH).
En traitement local, les crèmes, gels et huiles à base d’Arnica Montana aux propriétés anti-inflammatoires sont à utiliser en massage local.
Aromathérapie
HE d’Hélichryse italienne (Hélichrysum italicum) : vulnéaire et anti-douleur.
HE de Gingembre (ZIngiber officinale Rosc) : anti-inflammatoire.
HE de Gaulthérie (Gaultheria procumbens) : antalgique (contre-indiquée chez les personnes allergiques aux dérivés salicylés).
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