Les plaies : la plaie peut être définie comme une atteinte de l’intégrité du tissu cutané ou d’une muqueuse, avec ou sans perte de substance.
La gravité d’une plaie est évaluée en fonction de son étendue, sa profondeur et son aspect. La localisation (œil, cou, thorax et abdomen) est également un facteur de gravité à prendre en compte, de même que la cause (morsure d’animaux, outils de bricolage), les circonstances de survenue (associé à un choc), ou la présence d’un corps étranger dans la plaie. Enfin, les plaies chez des patients sous anticoagulants, chez les diabétiques ou chez les sujets hémophiles doivent faire l’objet d’une prise en charge particulière.
Les brûlures : selon la couche cutanée atteinte, on définit trois degrés.
Le premier degré de brûlure se traduit par l’atteinte de l’épiderme. Un érythème douloureux apparaît, sans phlyctènes. Ce type de brûlure guérit en une semaine environ.
Lorsque le derme est atteint, des cloques apparaissent. C’est une brûlure de deuxième degré superficielle. La douleur est toujours présente. On estime entre 10 et 14 jours le délai de guérison. Lorsque la brûlure provoque une destruction de la membrane basale (membrane située entre l’épiderme et le derme), on qualifie la brûlure de deuxième degré profond ou intermédiaire. Dans ce cas, la peau est blanchâtre ou rouge vineux. La douleur est moins intense.
Le troisième degré correspond à une destruction de l’épiderme et du derme. La peau est blanche ou brune, sèche, sans phlyctène. La zone brûlée n’est plus sensible en raison de la destruction des fibres nerveuses.
La gravité de la brûlure est déterminée par son étendue, sa localisation (visage, main) et par l’agent ayant causé la brûlure (feu, eau ou vapeur, agent chimique, électricité, soleil). Lorsque la brûlure est superficielle (rougeur ou cloque) et s’étend sur une surface inférieure à la moitié de la paume de la main de la victime, la brûlure est considérée comme simple. Si la rougeur ou la cloque dépassent la moitié de la paume de la main de la victime, si la brûlure est localisée au visage ou sur les mains, ou s’il s’agit d’un nourrisson, la brûlure est grave.
Les complications des brûlures sont d’ordre hydroélectrolytique, entraînant un œdème et une hypovolémie, et d’ordre métabolique. En cas de brûlures graves (sur une surface corporelle importante), le déséquilibre de l’homéostasie consécutif met en jeu le pronostic vital du patient. Des complications infectieuses doivent également être redoutées.
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