Plusieurs groupes politiques du Parlement européen plaident aujourd'hui la cause de Strasbourg dans le dossier de l'installation de l’Agence européenne du médicament.
Les élus européens l’emporteront-ils sur les États ? Alors que les dossiers de Stockholm, Barcelone, Amsterdam, Copenhague et Lille sont portés par leurs pays respectifs pour accueillir le siège de l’Agence européenne du médicament (EMA), des députés européens proposent aujourd'hui que cette entité, devant quitter Londres à la suite du Brexit, soit hébergée par Strasbourg.
En contrepartie, les douze assemblées plénières annuelles qui se tiennent jusqu’à présent dans la capitale européenne auraient lieu à Bruxelles. Ce « switch » permettrait d'y regrouper toutes les institutions, mais surtout de limiter les déplacements des députés. Ces séjours à Strasbourg semblent peser sur leurs agendas. « De plus en plus d'élus s'insurgent contre l'obligation de se déplacer chaque mois pour quatre jours à Strasbourg », souligne Peter Liese, député conservateur allemand (CDU) dans un argumentaire remis à son groupe, le PPE. Même constat chez les Verts européens.
Ce n’est cependant pas l’avis des élus de droite français qui se prononcent contre ce transfert arguant du caractère symbolique de l’Europe unie que revêt la ville alsacienne. En tout état de cause, la décision finale sur la relocalisation de l’EMA sera prise lors d’un sommet européen en novembre.
Avec l'AFP.
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