Le groupe pharmaceutique français Ipsen a obtenu des avis favorables d'un comité d'experts scientifiques de l'Agence européenne du médicament (EMA) pour commercialiser deux médicaments contre des maladies rares du foie.
Les avis positifs du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'EMA concernent premièrement le médicament Iqirvo (elafibranor), recommandé pour le traitement de la cholangite biliaire primitive (CBP), une maladie évolutive qui peut entraîner une insuffisance hépatique en l’absence de traitements efficaces ou, dans certains cas, la mort. Le second est Kayfanda (odévixibat) pour le traitement du prurit cholestatique, une manifestation du syndrome d'Alagille, malformation génétique du foie qui peut elle aussi être mortelle. Kayfanda entend « fournir une nouvelle option de traitement aux enfants atteints du syndrome d’Alagille, dont l’état du foie peut se détériorer rapidement et qui souffrent souvent d’une très mauvaise qualité de vie » avec des démangeaisons intenses et des troubles du sommeil, explique la directrice de la R & D d’Ipsen, Christelle Huguet.
L’avis du CHMP devrait être suivi dans les prochaines semaines par la Commission européenne. « Une décision finale sur les autorisations de mise sur le marché d’Iqirvo et Kayfanda est attendue au troisième trimestre 2024 », complète le laboratoire pharmaceutique Ipsen.
Avec l’AFP
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