L’Agence européenne du médicament (EMA) a annoncé le 1er octobre lancer une réévaluation des spécialités contenant de l’acétate de nomégestrol ou de l’acétate de chlormadinone, à la demande de la France. En effet, une étude menée conjointement par les équipes de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’assurance-maladie (groupement Epi-phare) a mis en évidence, en 2020, un risque de méningiome associé à l’utilisation d’acétate de nomégestrol (Lutényl et génériques) et d’acétate de chlormadinone (Lutéran et génériques). Ce risque, qui augmente selon la dose, la durée du traitement et l’âge de la patiente, a entraîné en France différentes mesures, dont les dernières en date sont une restriction des indications, une obligation de surveillance par IRM chez les patientes traitées au long cours et la présentation d’une attestation annuelle en pharmacie pour obtenir le traitement.
Lutényl et Lutéran
Une réévaluation européenne
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Publié le 08/10/2021
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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