Le vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca, qui a été suspendu dans plusieurs pays d’Europe dont la France, serait associé à une augmentation du risque d’une thrombose veineuse cérébrale rare, selon l’Institut Paul-Ehrlich, organisme allemand de réglementation médicale et institution de recherche pour les vaccins et la biomédecine.
En Allemagne, les experts de l’Institut Paul-Ehrlich ont voulu en savoir un peu plus sur les effets vasculaires rapportés peu de temps après une injection du vaccin AstraZeneca. Ils ont constaté une augmentation frappante d’AVC non classiques, des thromboses veineuses cérébrales rares, encore appelées thromboses de la veine sinusale.
En France, le Pr Alain Fisher, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale anti Covid, a lui aussi évoqué, ce matin sur « France Inter », des thromboses atypiques : « Ce qui a été observé, c’est la survenue chez certaines personnes de thromboses avec anomalie de la coagulation, ce qu’on n’a pas l’habitude de voir dans les embolies pulmonaires classiques : des anomalies de plaquettes, une coagulation intravasculaire disséminée », a-t-il déclaré.
Afin de déterminer l’implication ou non du vaccin dans ces événements vasculaires, l’Agence européenne du médicament (EMA) poursuit son analyse et rendra ses conclusions jeudi 18 mars dans l’après-midi. Dans cette attente, l’EMA reste favorable à la vaccination contre le Covid, avec le vaccin d’AstraZeneca comme avec les autres vaccins autorisés en Europe. « Nous sommes toujours fermement convaincus que les avantages du vaccin AstraZeneca dans la prévention du Covid-19, avec son risque associé d’hospitalisation et de décès, l’emportent sur le risque de ces effets secondaires », a déclaré cet après-midi la directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke.
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