Pour de nombreux Français, l'arrivée des beaux jours coïncide avec l'envie de trier ses affaires, de nettoyer son espace de vie et de se séparer des objets devenus inutiles. Parmi les adeptes du grand ménage de printemps, combien s'occupent cependant de leur armoire à pharmacie et vérifient qu'ils n'ont plus de médicaments périmés ? « Le début du printemps, c'est un bon moment pour trier ces médicaments », souligne Vincent Cotard, président de NèreS, association qui représente les laboratoires pharmaceutiques produisant et commercialisant des produits de santé disponibles en pharmacie sans ordonnance.
Bon usage des médicaments et respect de l'environnement sont bien sûr les deux raisons qui doivent pousser les patients à trier avec soin leurs médicaments. Si les Français sont plutôt consciencieux sur ce sujet (plus de 80 % affirment ramener en pharmacie les médicaments non utilisés), des messages méritent d'être fréquemment rappelés, estime Thierry Moreau Defarges, président de Cyclamed. « Quand la campagne "les antibiotiques, c'est pas automatique" est diffusée, les chiffres progressent. Quand les gens ne l'entendent plus, on constate que les bonnes habitudes diminuent un peu », cite-t-il à titre d'exemple. Deux enjeux majeurs se présentent également aujourd'hui : mieux comprendre le comportement des consommateurs, en ciblant notamment les catégories les moins bien informées, et favoriser encore davantage les bonnes pratiques en matière de tri.
Un guide des bonnes pratiques
Dans ce but, Cyclamed et NèreS vont travailler main dans la main sur une nouvelle campagne de communication, en plus de favoriser la diffusion des outils déjà mis à disposition par l'éco-organisme. Des messages seront relayés dans la presse et sur les réseaux sociaux et un guide des bonnes pratiques va être diffusé. « On saisit l'opportunité du printemps mais c'est une action qui doit être menée en continu », explique Vincent Cotard.
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