Après vingt ans d’existence, la complémentaire santé universelle complémentaire (CMU-C) va disparaître au profit de la complémentaire santé solidaire, à partir du 1er novembre.
L'Aide à la complémentaire santé (ACS) fusionne également dans ce nouveau dispositif avec des garanties alignées sur celles de la CMU-C, moyennant une participation financière croissante avec l’âge. Soins dentaires, optiques, aides auditives et dispositifs médicaux seront désormais pris en charge à 100 % par la complémentaire santé solidaire, sans avance de frais.
L’objectif du gouvernement est de simplifier l'accès aux soins, les deux dispositifs étant loin d’atteindre leur cible puisque le non-recours est estimé entre 34 et 45 % pour la CMU-C et entre 41 % et 59 % pour l’ACS. Par ailleurs, la complémentaire santé solidaire sera étendue à un public moins précaire, comme les retraités modestes. Elle sera gratuite sous le seuil de ressources inférieures de 746 euros par mois et elle n’excédera pas un euro par jour pour les personnes seules, de ressources inférieures à 1 007 euros par mois. Au total 10 millions de personnes sont éligibles à la complémentaire santé solidaire.
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