Moi, président de la République, je ne dirai pas que je ne procède pas à une augmentation générale des impôts quand j’accrois la pression fiscale de plus de 30 milliards ; moi, président de la République, je ne diminuerai pas de moitié le nombre des emplois aidés que j’ai annoncés pendant ma campagne ; moi, président de la République je n’appellerait pas « effort » la plus contraignante des politiques d’austérité depuis 30 ans ; moi, président de la République, je ne dirai pas que j’ai changé la rigueur d’Angela Merkel en lui faisant accepter un pacte de croissance qui n’assurera pas davantage de croissance ; moi, président de la République, je ne continuerai pas à dire que mes difficultés sont la faute de Nicolas Sarkozy pendant que j’abolirai ses réformes ; moi, président de la République, j’éviterai de parler de « République exemplaire » pendant que je rappellerai à l’ordre des ministres turbulents, ou des socialistes prêts à voter contre le traité européen ; moi, président de la République, je ne dirai pas que je règle en privé des affaires d’ordre privé alors que la rivalité entre mon ex-compagne et ma compagne actuelle bousculera le pouvoir ; moi, président de la République, je finirai par dire que ce qui est normal, ce n’est pas nécessairement le président, ce sont les aléas vertigineux de la vie politique.
(*) Figure de style répétitive utilisée par François Hollande lors de son débat avec Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle.
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