Le héros du « 7e péché », est bien entendu médecin, néphrologue pour être précis, et ambitieux. Il est sur le point d’être nommé professeur, après un parcours dont toutes les étapes ont été calculées, jusqu’au mariage avec la fille du doyen. Mais un accident, ou ce qui apparaît comme tel, va compromettre cette belle trajectoire. Le Dr Christian Arribeau, qui n’est pas à une lâcheté ou une manœuvre près, n’est pas au bout de ses surprises.
L’auteur, qui fut, entre autres, médecin chef du service de néphrologie-dialyse du Centre hospitalier sud-francilien, prend bien soin de préciser que ce personnage est « fictif, inventé de toutes pièces pour les besoins de l’intrigue ». On veut bien le croire quand il ajoute qu’il n’a jamais rencontré une telle personne ; ce doit être que son imagination a le chic pour tomber juste dans le portrait psychologique et sociologique.
Quoi qu’il en soit, le Dr K mène son intrigue au pas de charge, avec ce qu’il faut de rivalités professionnelles, de joutes amoureuses et de policiers plus ou moins inspirés. Riche en dialogues et, comme il se doit, en rebondissements, son « 7e péché » (l’orgueil) se lit avec facilité et plaisir.
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