Avec « l’Herbier de Gherardo Cibo », le jardinier Stéphane Marie et le botaniste Marc Jeanson font renaître l’herbier d’exception réalisé au XVIe siècle par le médecin Pierandrea Mattioli et illustré par Gherardo Cibo, qui a innové en mettant en scène chaque plante dans un décor champêtre. Riche de près de 150 espèces, ce chef-d’œuvre botanique est présenté au regard des connaissances actuelles (Chêne, 304 p., 39,90 €).
C’est vers un fascinant jardin mental que nous conduit « l’Herbier de Marcel Proust », qui recense les fleurs et les plantes évoquées dans « À la Recherche du temps perdu ». Aubépine, seringat, sedum, ronce, iris et bien d’autres inflorescences érotiques ou vénéneuses fleurissent à travers les collages de l’artiste Djohr, qui viennent à l’appui du texte de l’universitaire Dane McDowell (Flammarion, 224 p., 32 €).
Les arbres ont un domaine à la lisière du parc des châteaux de Versailles et de Trianon, qui rassemble plus de 2000 espèces venues du monde entier ainsi qu’une serre destinée à la recherche. « Arboretum de Versailles-Chèvreloup » décrit, 200 photographies à l’appui, les espèces remarquables de ce musée de l’arbre vivant et révèle de nombreuses plantes protégées et menacées (Rouergue, 192 p., 25 €).
Les arbres aussi, pour se reproduire, content fleurette ! C’est ce que révèle « les Arbres amoureux », qui dévoile, sous les plumes des botanistes Francis Hallé et Frédéric Hendoux et avec les photos de Stéphane Hette, les stratégies que vingt arbres déploient dans le secret des frondaisons pour assurer leur descendance sans se déplacer (Salamandre, 144 p., 39 €).
La nature réserve bien des surprises, surtout quand elle est interprétée par le conteur-elficologue patenté Pierre Dubois, qui, avec « l’Elféméride Été », clôt son grand légendaire des saisons. L’ouvrage, illustré par Xavier Husson, dit tout des mystères de la flore, de la faune et des petits êtres des mois d’été, glanés dans les légendes, contes, dictons et croyances populaires (Hoëbeke, 96 p., 24 €).
Aventuriers, stars et autres célébrités
Aventurier de l’extrême (la remontée de l’Amazone à la nage, le tour du monde en suivant la ligne de l’Équateur ou encore le tour du cercle polaire arctique à pied), Mike Horn nous invite, dans « Libre ! » (illustré de photos inédites), à repenser notre rapport avec la nature et à écouter davantage ce besoin de liberté qui est en chacun de nous (Chêne/XO éditions, 208 p., 24,90 €).
L’aventure encore nous emporte dans « En avant, calme et fou », fruit de la rencontre de deux amoureux de motocyclettes, le photographe Thomas Goisque et l’écrivain Sylvain Tesson, prix Médicis essai 2011 pour « Dans les forêts de Sibérie ». Leurs randonnées les ont conduits d’Inde en Russie, du Bhoutan en Mongolie, de Chine au Chili, d’Asie à Madagascar… À admirer et à méditer (Albin Michel, 271 p., 35 €).
Au faîte des récits d’hommes resplendit une femme à l’apogée de sa beauté et de sa fulgurante célébrité, Marilyn Monroe. On l’admire dans un imposant album dont le titre, « Marilyn inédite », indique que la moitié des 300 photographies réunies sont inédites, qui proviennent des archives du photographe de mode et du tout-Hollywood Milton H. Greene. Il a été l’ami de la star et ensemble, en toute confiance, ils ont fait cinquante séances de photo mythiques (Flammarion, 372 p., 42 €).
Ils ne sont pas vraiment des hommes mais de vraies stars et un livre leur est pour la première fois dédié, par Ozzy Inguanzo. « Les Zombies au cinéma » retrace l’histoire de ces monstres à l’écran devenus icônes de la culture populaire. Les morts-vivants revivent à travers plus de 300 photos et posters de films, de « White Zombie » avec Bela Lugosi (1932) à « World War Z » (2013) en passant par la série « The Walking Dead » (Hoëbeke, 228 p., 29,90 €).
Culte depuis sa première édition en 2010, le roman autobiographique de la chanteuse et poétesse Patti Smith, « Just Kids », ressort enrichi de 60 photographies. Parmi celles-ci, des Polaroid de Robert Mapplethorpe, qui fut son compagnon, et des clichés d’autres photographes et amis du couple, dont Frank Stefanko, Judy Linn ou Gerard Malanga. Pour replonger dans la scène artistique new-yorkaise de la décennie 1970 et suivre l’ascension des deux artistes (Gallimard, 352 p., 35 €).
« Mata Hari. Les vies insolentes de l’agent H 21 » est la première biographie illustrée de la célèbre danseuse nue et femme fatale au début du XXe siècle, fusillée en 1917 et devenue le symbole de l’espionnage au féminin. À partir des archives de la Défense et d’une abondante documentation, l’historien Bruno Fuligni retrace l’histoire de sa vie faite d’amour, de mensonges et de subterfuges (Gallimard, 192 p., 35 €).
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